Saisie fin août par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de santé se donne jusqu'au mois d'avril pour évaluer l'efficacité de l'homéopathie et le bien-fondé de son remboursement. Première étape : définir la méthode.
"Nous travaillons sur la méthode. Nous nous baserons sur les données de la science, des avis de spécialistes et de patients", a indiqué Dominique Le Guludec en marge d'un congrès sur la médecine du futur, PharmaCité, organisé vendredi à Paris par la fédération des entreprises du médicament (Leem). Une démarche que peu d'agences en Europe ont entreprise, a souligné la présidente de la HAS. "Les Anglais l'ont évaluée, et ils l'ont déremboursée", a-t-elle relevé, avant d'affirmer : "Nous sommes indépendants, et j'y tiens." S'agissant du chantier plus vaste de la réforme générale de l'évaluation des médicaments en France, un projet relancé par le Gouvernement en juillet, Dominique Le Guludec a précisé que les conclusions des différents groupes de travail seront rendues "en avril". [avec AFP]
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