Amputée des jambes, d'un bras et de doigts à cause d'un sepsis non détecté à temps
L'histoire de Magdalena Malec fait froid dans le dos. A Noël 2014, cette jeune britannique de 31 ans est opérée en urgences d'une grossesse extra-utérine. Mais les médecins de l'hôpital universitaire de Luton et Dunstable passent à côté des signes du sepsis qui la ronge.
Enceinte de son troisième enfant, Magdalena Malec apprend en décembre 2014 qu'elle a fait une fausse couche. Le 22 décembre, souffrant de saignements abondants et de crampes d'estomac, elle se rend aux urgences. Elle repart chez elle avec des antidouleurs et des antinauséeux. Le jour de Noël, elle retourne à l'hôpital où le diagnostic tombe : grossesse extra-utérine. La jeune femme est opérée en urgence. Mais peu après l'opération, elle développe une ischémie étendue des membres, qui tourne à la gangrène. Six mois plus tard, Magdalena Malec est amputée de ses deux jambes au-dessous des genoux, de son bras droit au-dessous du coude, et des doigts de la main gauche. Elle subit également une transplantation rénale. Une enquête a révélé qu'avant l'intervention, la patiente présentait une température élevée, l'un des symptômes du sepsis. Etant donné l'urgence de son état, elle a été jugée assez stable pour subir une anesthésie. L'établissement a présenté ses excuses à la patiente, qui a décidé de le poursuivre. Son avocat dénonce "une chaîne catastrophique d'événements" qui auraient pu être évités si l'hôpital avait suivi "son propre protocole du sepsis". [avec telegraph.co.uk]
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