La plus petite maternité de France, celle de l'hôpital de Die (Drôme), fermera ses portes ce dimanche 31 décembre. Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté un recours contre la décision de l'Agence régionale de santé (ARS).
Saisi en référé par le collectif de défense de l'hôpital de Die, le tribunal ordonne également le versement de 1.000 euros à l'ARS par les requérants, selon la décision dont l'AFP a obtenu copie. En 2016, la maternité de l'hôpital de Die a assuré 117 accouchements et seulement 97 depuis janvier 2017, selon l'ARS, qui invoque de "graves problèmes de sécurité" depuis plusieurs années dans l'établissement. A tel point, indique-t-on, que les parturientes devaient signer un "consentement éclairé" attestant être informées de ce que "les conditions techniques d'accouchement (n'y étaient) pas entièrement respectées". En cause, notamment, la "difficulté à recruter des médecins de façon pérenne". Dès 2006, le Conseil national de la chirurgie préconisait "pour des raisons de sécurité, l'arrêt des activités obstétricales et chirurgicales" au centre hospitalier de Die. Et en 2015, la Cour des comptes avait rendu un rapport public préconisant la fermeture "inévitable" et "nécessaire" des 13 petites maternités de France réalisant moins de 300 accouchements par an. A partir du 1er janvier, la maternité de Die sera transformée en centre périnatal et les accouchements seront réalisés à Valence, à plus d'une heure de route, ou à Gap (Hautes-Alpes), à une heure et demie en voiture. En contrepartie, l'État s'est engagé à débloquer 12 millions d'euros pour la construction à Die d'un nouvel hôpital intégrant les urgences, ainsi que l'installation d'un scanner courant 2018. [Avec AFP]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus