Substances interdites dans des cosmétiques : des contrôles vont être lancés
Les cosmétiques vont être contrôlés afin de vérifier qu'ils ne contiennent pas de substances interdites, a annoncé la Direction générale de la répression des fraudes.
La semaine dernière, l'association UFC-Que Choisir révélait que 23 produits cosmétiques contenant des substances interdites seraient toujours en vente. L'association incriminait notamment un fond de teint contenant de l'isobutylparaben, un perturbateur endocrinien pourtant interdit depuis 2015 dans l'Union européenne, un spray solaire pour enfants, un soin masculin pour les yeux et un gel coiffant pour cheveux, contenant de la MIT, alors même que cet allergisant est interdit depuis février dans l'Union européenne pour des produits de ce type, non rincés. "Nous allons mener des contrôles pour voir si ces produits sont toujours vendus aujourd'hui et pour quelles raisons", a déclaré Loïc Tanguy, directeur de cabinet adjoint à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). "Au-delà de nos actions de contrôle, nous allons tenir compte des informations de l'UFC", a-t-il ajouté. Si la justice démontre un délit de tromperie, qui a un caractère intentionnel, un fabricant ou un importateur d'un produit interdit risque deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, un montant qui peut aller jusqu'à 150 000 euros pour des personnes morales. Un distributeur condamné pour tromperie est également passible de 2 ans de prison, a précisé une porte-parole de la DGCCRF. [Avec APF]
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