Des parents se sont insurgés sur Facebook et dans une lettre ouverte publiée sur l'Express, sur le sexisme de "Quand ça va, quand ça va pas" (Ed. Clochette), un ouvrage illustré par les dessins de Laude Monloubou, signé par le médecin journaliste star. La différence de traitement entre sexes masculins et féminins dans l'ouvrage, les choque. "Y a des gens vraiment très malades", leur a répondu Michel Cymes sur twitter.
Des parents sont vent debout contre Michel Cymes. Sur Facebook et dans une lettre ouverte publiée par l'Express jeudi dernier, un groupe de 39 d'entre eux, essentiellement des mamans, s'insurge contre la différence de traitement entre les sexes masculins et féminin, dans son livre ciblant les enfants. Ils critiquent le manque de précision du Dr Cymes quand il s'agit de décrire le sexe féminin "la zézette" qui n'a droit qu'à 4 lignes alors que celui du garçon "le zizi" en bénéficie de 14. "12 lignes pour le zizi, 4 lignes pour la zézette", écrivent-ils. "C'est sûr que vu le schéma du sexe féminin on pourrait croire que la zézette n'est qu'un trou. Disparu le vagin, disparu l'utérus, disparues les 4 lèvres, disparus les 2 ovaires, disparu le clitoris !", poursuit le post, publié sous la forme d'une tribune dans L'Express. Les parents énervés reprochent aussi au médecin "le racisme du petit garçon noir sexualisé". "En 2017 tomber à un tel niveau de désinformation nous sidère. Aussi nous vous prions de bien vouloir amender votre document au plus tôt pour qu'enfin les petites filles y soient à égalité avec les petits garçons", terminent les signataires. Mercredi soir et ce jeudi, Michel Cymes a réagi sur son compte Twitter. "Y a des gens qui sont vraiment très malades", débute le médecin, qui invite à appeler le Samu avec un hashtag. L'animateur du "Magazine de la santé" poursuit en rappelant que son livre s'adresse "aux petits enfants" pas aux "jeunes filles" "pour apprendre leur anatomie". Le médecin star balaie aussi l'accusation de racisme et rappelle à une internaute que personne ne l'a forcé à acheter.. [Avec huffingtonpost.fr ]
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