Une étude comparative multicentrique britannique, RAMPP entreprise chez 236 patients suggère que l’on peut proposer à ces patients un traitement ambulatoire, grâce à un dispositif développé depuis quelques années par la société britannique Rocket Medical, le « Pleural Vent ». Il s’agit d’un drain monté sur une valve antiretour. Après anesthésie locale, le drain est introduit dans l’espace intercostal. L’évacuation de l’air se fait spontanément au travers de la valve antiretour du dispositif lors de la respiration du patient. Le dispositif est alors fixé à la peau du thorax avec des adhésifs et le malade peut rentrer chez lui. Il reviendra 24 à 48 heures plus tard à l’hôpital pour que le Pleural Vent soit enlevé, une fois le pneumothorax résorbé. L’étude britannique a confirmé que la mise en place du Pleural Vent ne détermine pas davantage de douleurs ou de difficultés respiratoires à court terme que le traitement classique qui, dans cette série a débouché sur 4 jours d’hospitalisation (0 avec le Pleural Vent). Quatorze patients du bras Pleural Vent ont dû être réhospitalisés dans les 30 jours pour des effets secondaires (contre 0 dans le groupe des patients pris en charge de manière traditionnelle). Cependant, même en tenant compte de ces malades réhospitalisés, la durée d’hospitalisation à 30 jours était fortement réduite après utilisation du dispositif.
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