Cette étude de cohorte comparative a utilisé les données de pratique clinique de 13 pays, en Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique du Nord, cela afin d’évaluer le risque d’événement cardiovasculaire et de décès dans une population adulte, diabétique de type 2, chez qui un traitement par inhibiteur de SGLT2 avait été mis en route en comparaison de ceux chez qui avait été mis en route un traitement par inhibiteur de DPP4. L’étude a porté sur des dossiers de santé entre 2012 et 2016 avec un suivi jusqu’en 2014 ou 2017 en fonction des pays. Suivant un appariement en score de propensité, 193 124 nouveaux utilisateurs d’inhibiteurs de SGLT2 et 193 124 nouveaux utilisateurs d’inhibiteurs de DPP4 ont été inclus dans la population d’étude. Les participants avaient un âge moyen de 58 ± 12.2 ans, 44 % étaient des femmes et 30.1 % avaient une pathologie cardiovasculaire avérée. L’initiation d’un inhibiteur de SGLT2 en comparaison de l’initiation d’un inhibiteur de DPP4 était associée à une réduction nette du risque d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque (hazard ratio = 0.69 ; IC 95 % = 0.61 à 0.77 ; p < 0.0001), une réduction substantielle des décès quelle qu’en soit la cause (HR = 0.59 ; 0.52 à 0.67 ; p < 0.0001) et une réduction du score composite d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque et mortalité globale (0.64 ; 0.57 à 0.72 ; p < 0.0001). Le risque d’infarctus du myocarde (HR = 0.88 ; 0.80 à 0.98 ; p = 0.02 et d’AVC (HR = 0.85 ; 0.77 à 0.93 ; p = 0.0004) était également significativement mais modestement réduit sous inhibiteurs de SGLT2 en comparaison des inhibiteurs de DPP4.
En conclusion, cette vaste étude internationale observationnelle confirme, en vie réelle, que l’initiation des inhibiteurs de SGLT2 en comparaison de l’initiation des inhibiteurs de DPP4 chez les diabétiques de type 2 est associée à une réduction du risque d’insuffisance cardiaque, de décès, d’infarctus du myocarde et d’AVC.
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