Afin de synthétiser les données disponibles, une équipe britannique et danoise a fait une revue systématique avec méta-analyse des essais portant sur les effets cardiovasculaires de ces médicaments. A partir de 27 publications, 7 essais combinant un total de 56 000 participants ont été inclus. Il s’agissait des essais ELIXA (lixisénatide), LEADER (liraglutide), SUSTAIN-6 (sémaglutide), EXSCEL (exénatide), HARMONY Outcomes (albiglutide), REWIND (dulaglutide) et PIONEER 6 (sémaglutide oral). Globalement, le traitement par agoniste du récepteur du GLP1 réduit les événements cardiovasculaires majeurs de 12 % (hazard ratio = 0.88 ; IC 95 % = 0.82-0.94, p < 0.0001). Il n’y avait pas d’hétérogénéité statistiquement significative parmi les sous-groupes examinés. Les hazard ratio étaient de 0.88 (0.81-0.96, p = 0.003) pour les décès de cause cardiovasculaire, de 0.84 (0.76-0.93, p < 0.0001) pour les accidents vasculaires cérébraux fatals et non fatals et de 0.91 (0.84-1, p = 0.043) pour les infarctus du myocarde fatals et non fatals. Le traitement par les agonistes du récepteur du GLP1 réduisait la mortalité globale de 12 % (HR = 0.88 ; 0.83-0.95, p = 0.001), les admissions hospitalières pour insuffisance cardiaque de 9 % (HR = 0.91 ; 0.83-0.99, p = 0.028) et les complications cardiaques au sens large sur un critère composite comportant le développement d’une nouvelle macroalbuminurie, la baisse du taux de filtration glomérulaire, la progression vers l’insuffisance rénale terminale ou le décès de cause rénale, de 17 % (HR = 0.83 ; 0.78-0.89 ; p < 0.0001), principalement par une réduction de l’albuminurie. Il n’y avait pas d’augmentation du risque d’hypoglycémie sévère, de pancréatite ou de cancer du pancréas. En conclusion, selon cette méta-analyse portant sur l’ensemble des agonistes du récepteur du GLP1, quelle que soit leur structure, leur mode d’administration ou leur durée d’action, ces médicaments ont des effets bénéfiques sur les complications cardiovasculaires, la mortalité et les complications cardiaque chez les patients diabétiques de type 2.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus