Il n’est pas rare que les diabétiques présentent une hyperuricémie associée. Une étude randomisée en double aveugle entreprise chez 60 patients diabétiques de type 2 avec une albuminurie et une uricémie supérieure à 60 mg/L, mais pas encore de goutte, laisse penser qu’un traitement hypouricémiant renforcé, reposant sur l’association de fébuxostat et de verinurad (un nouvel inhibiteur du transporteur de l’acide urique, l’Urat-1), pourrait ralentir la progression de la néphropathie. Après traitement durant 12 semaines, l’uricémie s’est abaissée de 57 % chez les patients traités par hypouricémiants (tandis qu’elle a augmenté de 7 % dans le bras placebo), et le rapport albuminurie/créatininurie (qui était le critère majeur de l’essai) s’est abaissé de 39 % par rapport au groupe placebo, a indiqué le Dr Robert Terkeltaub (Université de Californie, San Diego, États-Unis).
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