La quasi-totalité des orientations prioritaires de développement professionnel continu (DPC) pour le prochain triennal (2023-2025) – qui doit démarrer le 1er janvier prochain – avaient déjà été publiées début septembre, mais les discussions se poursuivaient entre l’Agence nationale de DPC et certains conseils nationaux professionnels (CNP). Celles-ci sont désormais clôturées. Ainsi, un second arrêté, complémentaire au premier, a été publié le 8 décembre au Journal officiel. Au total, 90 orientations ont été ajoutées. Au titre des orientations s'inscrivant dans le cadre de la politique nationale de santé, a été ajoutée une orientation relative aux fondamentaux de l'éducation thérapeutique du patient. Elle s’adresse à toutes les professions de santé. Parmi les orientations ajoutées, une seule concerne exclusivement les généralistes. Il s’agit de la gestion des demandes de soins non programmées. Elle s’ajoute aux neuf autres déjà établies.
Le triage des patients se présentant en situation d'urgence a été ajouté pour les médecins spécialisés en médecine d'urgence et les infirmières. Pour les seuls médecins urgentistes, l’offre de DPC a également été enrichie des orientations suivantes : traumatologie courante d'urgence, prise en charge ambulatoire des situations aiguës, et régulation des appels de patients en situation d'urgence. Plusieurs orientations ont été ajoutées pour les gynécologues comme l’optimisation de la prise en charge des troubles des pathologies gynécologiques fonctionnelles ou bénignes chez la femme, l’infertilité et l’accès à la parentalité, le dépistage et le diagnostic anténatal (biologie, imagerie et génétique), ou encore le suivi médical de la grossesse, du projet conceptionnel au post-partum. Chez les sages-femmes, plusieurs priorités ont été développées : la conduite de l'entretien post-natal précoce, l’accompagnement à la parentalité, la prise en charge des urgences néo-natales à la naissance, l’examen clinique de l'enfant jusqu'à 28 jours, ou encore la pratique de l'échographie gynéco-obstétricale, focalisée et de dépistage. Chez les pédiatres, il est ajouté le suivi des maladies chroniques pédiatriques et l’alimentation de l'enfant de 0 à 6 ans. L’arrêté comprend également des orientations qui concernent les médecins spécialisés en anesthésie-réanimation, en cardio-vasculaire (prise en charge du syndrome d'apnées-hypopnées obstructives du sommeil), en chirurgie orthopédique et traumatologique, en chirurgie viscérale et digestive, en hépato-gastro-entérologie, en médecine intensive-réanimation, en médecine vasculaire, en neurologie, ophtalmologie (strabisme chez l’enfant), en radiologie et imagerie médicale, biologie médicale… Plusieurs orientations ciblent par ailleurs d’autres professionnels de santé : les pharmaciens, infirmières, ergothérapeutes, masseurs-kinésithérapeutes (les "drapeaux rouges et critères de réorientation" entre autres), aides-soignantes, orthophonistes, orthoptistes, psychomotriciens, manipulateurs en électroradiologie médicale, techniciens de laboratoire, Opticiens lunetiers, et orthopédistes-orthésistes
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