Vaccin d’AstraZeneca : la famille d'un sexagénaire porte plainte pour homicide involontaire

07/04/2021 Par Pauline Machard
Faits divers / Justice
Une plainte contre X pour “homicide involontaire” a été déposée après la mort, en Haute-Savoie, d’un homme de 63 ans ayant développé de “multiples thromboses”, quelques jours après avoir reçu une première injection du vaccin d'AstraZeneca.
 

La famille d’un homme de 63 ans, décédé en mars en Haute-Savoie de “multiples thromboses” quelques jours après avoir reçu une première injection du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca, a déposé plainte contre X pour “homicide involontaire”, a annoncé le mardi 6 avril le parquet d’Annecy. “La plainte m’a été déposée en urgence ce mardi matin”, a fait savoir Véronique Denizot, la procureure de la république d’Annecy. Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, qui a révélé l’information, la plainte a été enregistrée le vendredi 2 avril, soit un peu plus de deux semaines après le décès, le 18 mars à Annecy, du sexagénaire. Les proches sont persuadés “à 95%” qu’un lien avec la vaccination peut être établi. “En l’espace d’un jour et demi, il a multiplié problèmes sur problèmes, des thromboses sur des organes vitaux, le foie, les reins, le cerveau… puis il a été placé en réanimation. Cela a été fulgurant”, a témoigné son frère dans une vidéo publiée par le quotidien sur son site internet. Les proches de la victime tentent donc de faire reconnaître le décès comme une conséquence de l’injection. Ils ont signalé le drame à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a ordonné un supplément d’information pour préciser les causes de la mort.

  Deux autres procédures D’autres procédures visent le vaccin du laboratoire anglo-suédois : une plainte contre X a été déposée à Toulouse après la mort d’une femme de 38 ans et le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire à la suite du décès d’un étudiant en médecine. Ces plaintes pourraient être examinées conjointement par le parquet de Paris dans le cadre d’un regroupement. La procureure de la République d’Annecy a aussi laissé la porte ouverte à la “saisine d’un magistrat instructeur”. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a quant à elle indiqué qu’elle était toujours en train d’évaluer la sûreté du vaccin.   [avec AFP]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

0 commentaire
8 débatteurs en ligne8 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Enquête
Abandon des études de médecine : enquête sur un grand "gâchis"
05/09/2024
15
"Dans cette vallée, le médicobus ne remplace pas le médecin traitant" mais assure "la continuité des soins"
17/09/2024
2
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2
Podcast Vie de famille
Le "pas de côté" d'un éminent cardiologue pour comprendre le cheminement de son fils apprenti chamane
17/05/2024
0
Rémunération
"Les pouvoirs publics n'ont plus le choix" : les centres de santé inquiets de l'avenir de leur modèle...
07/05/2024
5