Le candidat d'En Marche effectuait hier après-midi un déplacement à l'hôpital de Garches (AH-HP) sur le thème du handicap. Il y a notamment rencontré l'urgentiste Patrick Pelloux. Mais pour dire quoi ? Mystère. Faute d'avoir été accrédités par son équipe, les journalistes n'ont pas pu suivre le candidat.
Un seul mot résume ce matin dans la presse la visite d'Emmanuel Macron à l'hôpital de Garches la veille : "couac". L'ensemble des journalistes invités à suivre le candidat d'En Marche à l'élection présidentielle dans son premier déplacement de l'entre deux tours, y compris l'AFP, n'ont pas pu rentrer dans l'enceinte de l'hôpital : l'équipe d'Emmanuel Macron a omis de demander les accréditations nécessaires auprès de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Tout ce que l'on sait, c'est que le déplacement avait pour thème le handicap. Sur Twitter, l'équipe du candidat a posté quelques vidéos, où l'on voit ce dernier déambuler aux côtés d'un médecin...
dans le "bâtiment des patients qui ont des lésions cérébrales", ou échanger avec des patients. L'une d'entre elles, en fauteuil, en a profité pour interpeller Emmanuel Macron sur l'accès à l'emploi des personnes handicapées, mais aussi sur le manque de personnels soignants et la vétusté du matériel à l'hôpital de Garches.
Avec Karen. La prévention et l'accompagnement passent aussi par un matériel médical performant. pic.twitter.com/YgrUNl967A
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 avril 2017
L'équipe a rappelé au passage la promesse du candidat d'investir 5 milliards d'euros "pour construire le système de santé de demain". Deux chantiers prioritaires : l'hôpital et le doublement du nombre de maisons de santé. Une vidéo montre également le chef de file du mouvement En Marche converser avec l'urgentiste Patrick Pelloux au sujet de la prise en charge des patients handicapés dans les véhicules du Samu "avec leur fauteuil". Lundi, le président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) avait affiché son soutien à Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.
je voterai @EmmanuelMacron avec conviction et pour les valeurs de la République.
— Patrick Pelloux (@PatrickPelloux) 23 avril 2017
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