Il s’agit du 4ème plan dans ce domaine. Pour répondre à la situation, le gouvernement a décidé de faire un effort financier important. Ainsi, pour la première fois, ce nouveau plan sera assorti d’une enveloppe complémentaire de 210 millions d’euros, ce qui porte à 2 milliards d’euros le budget total en faveur du prélèvement de de la greffe d’organes. Les nouvelles mesures concernent tout d’abord le recrutement de nouvelles ressources humaines, avec le recours à des infirmiers en pratique avancée, pour améliorer la coordination à l’hôpital. Le gouvernement souhaite ensuite développer le prélèvement multi-sources pour « contrebalancer la baisse tendancielle du nombre de sujets en état de mort encéphalique », ainsi que les prélèvements sur donneur vivant et les prélèvements pédiatriques. Les modalités de financement seront aussi révisées, « dans un sens plus incitatif, pour assurer l’attractivité de la filière ». Des indicateurs de performance seront aussi créés, de même qu’un référent « prélèvement et greffe » dans les agences régionales de santé (ARS) « pour un pilotage régional du plan décliné selon les spécificités de chaque contexte local ».
Ce nouveau plan fera l’objet d’un suivi régulier par un comité piloté par l’Agence de la biomédecine, et comprenant des représentants des pouvoirs publics, de l’Assurance maladie, des établissements de santé autorisés pour le prélèvement et la greffe, des sociétés savantes et des associations concernées.
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