Pour l'Unapl, la décision de maintenir le prélèvement de l'impôt à la source va infliger "un choc de complexité inédit" aux entreprises et particulièrement aux plus petites d'entre elles, qui n'ont pas bénéficié de phases de tests, comme les plus grandes.
La structure qui revendique de représenter 1,2 millions d'entreprises du secteur des professions libérales, dont 98 % sont des TPE (très petites entreprises), relève que le dispositif qui doit se mettre en place au 1er janvier prochain, a été conçu "à l'échelle des grandes entreprises, dotées de l'infrastructure et de la logistique interne, leur permettant de faire face". C'est auprès de ces grosses entreprises que la phase de test a été diligentée, souligne l'Unapl qui regrette que le gouvernement n'ait pas "daigné" en faire de même auprès des TPE, ni travailler avec leurs représentants. Or, insiste l'Union nationale "le maintien du report de l'application du prélèvement à la source pour les employeurs particuliers à 2020, montre cependant que rien n'est résolu". L'Unapl regrette par exemple, que l'outil de la mensualisation de l'impôt n'ait pas été étudié, et prévient le gouvernement qu'il "devra assumer seul l'entière responsabilité des difficultés fiscales, sociales et économiques, qui ne manqueront pas de survenir". L'organisme mettra en ligne "SOS prélèvement à la source" pour colliger tous les dysfonctionnements des professions libérales, et en publiera les résultats.
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