Si les médecins libéraux retraités constatent que le montant net de leur retraite a baissé en 2018 par rapport à 2017, c’est dû uniquement à la hausse du taux de CSG décidée par les pouvoirs publics, rappelle la CARMF. En 2017, avant cette hausse, la retraite moyenne s'est élevée à 2 632 euros bruts par mois.
La caisse autonome de retraite des médecins de France souligne que le montant brut des allocations retraite est inchangé mais que l’augmentation de 1,7 point du taux de la CSG déductible, pour les personnes qui ne sont pas exonérées, "réduit à due concurrence leur montant net". La CARMF rappelle que la CSG prélevée sur les pensions de retraite a été augmentée de 6,6 % à 8,3 %.
L’ensemble des cotisations sociales prélevées sur la retraite s’élève donc à 9,1 % en incluant la CRDS (0,5 %) et la CASA (0,3 %). La CSG déductible fiscalement est également augmentée de 4,2 à 5,9 % sans que cela ne puisse compenser la hausse des prélèvements sur les pensions versées.
Il est possible d’être exonéré, totalement ou partiellement de CSG / CRDS si le revenu fiscal de référence est inférieur à 14 404 € pour une part + 3 845 € par demie-part supplémentaire. Ainsi un couple résidant en métropole avec moins de 22 096 € de revenu fiscal de référence pourra bénéficier de la CSG à taux réduit (3,8 %) et en être exonéré totalement si ce revenu est inférieur à 16 902 €.
Dans tous les cas, il n'y a aucune démarche à faire puisque c’est l’administration fiscale qui communique à la CARMF le taux de CSG auquel le médecin est assujetti. En 2017, avant la réforme, et avec une CSG au taux de 6,6 %, le montant de la retraite moyenne s'est élevée à 2 632 euros bruts par mois.
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