Dans un communiqué diffusé lundi 25 avril, les Libéraux de Santé (LDS), entité qui regroupe 11 syndicats représentatifs de professionnels de santé libéraux, ont tenu à saluer la réélection d’Emmanuel Macron, tout en demandant “l’ouverture sans tarder du chantier des soins de ville”. Le Syndicat des médecins libéraux (SML), appuie lui aussi cette idée en appelant à un “changement de méthode ainsi que la restauration d'un dialogue constructif et sincère entre le gouvernement et les syndicats représentatifs des médecins libéraux”. Les organisations syndicales relèvent que les questions d’accès aux soins, l’effondrement de l’hôpital, la dépendance et la prévention ont été largement abordés au cours de la campagne présidentielle. Désormais, tous attendent une “réforme d’ampleur”, “indispensable pour redonner de la lisibilité à l’offre de soins et repenser l’organisation dans les territoires”, estiment les LDS qui souhaitent la nomination rapide d’un “ministre de la santé ayant déjà une bonne connaissance des dossiers des soins de ville, ce qui permettra de mettre à profit le début du nouveau quinquennat pour engager les réformes nécessaires.”
De son côté le SML demande la “mise en chantier urgente d'une nouvelle convention médicale”. “Les médecins l'attendent pour restaurer l'attractivité de leur métier, développer la coordination des soins avec l’Escap, accélérer la transition des prises en charges vers la prévention et retrouver des honoraires plus justes. Les patients l’espèrent car la convention médicale est un vecteur de progrès de la qualité des prises en charge”, justifie le syndicat. “Un calendrier de travail devra être annoncé dès la désignation du nouveau gouvernement”, annonce-t-il encore. Les LDS rappellent au chef de l’Etat qu’ils ont élaboré un projet de loi de réforme des soins de ville, qui apporte une réponse sur les “aspects qualitatifs que quantitatifs des besoins de soins”. “Il s’appuie sur les soins de proximité, incarnés par les professionnels de santé libéraux, et vise à faire de la ville par défaut le niveau initial des réponses aux besoins de soins non vitaux. Il fait du patient un acteur de son parcours de soins”, précisent-ils. Ils souhaitent enfin “redonner au système conventionnel, qui lie les professionnels de santé libéraux à l’Assurance maladie, sa place incontournable et de s’appuyer sur des politiques de santé publique ambitieuses”. “La confiance est un des leviers majeurs de la mobilisation des médecins pour engager la transformation de l’accès aux soins”, conclut le SML.
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