La proposition de loi sur la sécurité des soignants doit être "une priorité pour le Sénat", lance l'UFML-S
Adoptée en mars à l'Assemblée nationale, la proposition de loi visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé n'a pas encore été examinée par le Sénat. Une attente trop longue pour l'UFML-S, qui appelle la chambre haute à mettre ce texte à l'ordre du jour.
Quand le Sénat va-t-il examiner la proposition de loi sur la sécurité des soignants ? Pour l'UFML-S, cette attente est insupportable. Le syndicat appelle, dans un communiqué, les sénateurs à inscrire à l'ordre du jour ce texte, adopté à l'Assemblée nationale en mars 2024. "Malgré l'engagement du Gouvernement d'une procédure accélérée, elle est demeurée lettre morte et reste en attente d'un examen", regrette l'Union française pour une médecine libre. Ce texte "doit devenir une priorité pour le Sénat", assure-t-elle.
Alors que le nombre d'incidents déclarés à l'égard des praticiens est passé de 1 009 en 2021 à 1 581 en 2023, et qu'une majorité des actes sont passés sous silence, il y a urgence à agir pour l'UFML-S. "Ces agressions des professionnels qui écoutent, soignent, soulagent, apaisent sont devenues de simples faits divers qui ne cessent de se multiplier", regrette le syndicat, présidé par le Dr Jérôme Marty.
De plus, cette proposition de loi sur le renforcement de la sécurité des soignants défend, "à juste titre", "l'aggravation des peines pour violence et vol" et "l'élargissement du délit d'outrage", écrit l'UFML-S. "Combien de soignants insultés, maltraités voire tabassés, frappés, roués de coups au sol devrons-nous encore supporter avant que le Sénat fasse de l’examen de cette proposition de loi une priorité ?", s'indigne-t-il, appelant les élus à légiférer rapidement.
"À l'heure où nos concitoyens sont confrontés à des difficultés croissantes d'accès aux soins, ces agressions découragent les installations, sont sources d'angoisse et de rupture d'exercice", martèle l'union syndicale.
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