L'Association nationale des étudiants en médecine (Anemf) vient de dévoiler les contours du futur externat. "Le programme de connaissances du deuxième cycle pour la promotion DFASM1 2020 sera réduit d’un tiers par rapport au programme existant", annonce Jeanne Dupont Deguine, vice-présidente chargée des études médicales, en amont d'une publication prochaine au Journal officiel. Exit les connaissances de surspécialisation (rang C), seules demeureront les connaissances communes à tout médecin (rang A) et les connaissances nécessaires à un interne de premier semestre dans chaque spécialité (rang B). Le livret de suivi des apprentissages, qui servira de référence tout au long du deuxième cycle, sera implémenté à la fin de l'année. Les dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), en 2023, seront également rénovées. Aux grands classiques (dossiers cliniques progressifs, questions isolées, lecture critique d'article), s'ajouteront de nouvelles épreuves : mini dossiers progressifs (7 questions), questions à réponse ouverte et courte, zones à pointer sur un schéma, tests de concordance de script "évaluant les connaissances dans un contexte d'incertitude, et "key-features problems" consistant en une série de 2-3 questions sur "des points clés du programme posant souvent des difficultés aux étudiants", détaille l'Anemf. Le classement final et la procédure de choix de postes restent inchangés. Et dans l'intervalle, en 2021 et 2022, les ECN restent sous leur forme classique.
Enfin, le certificat de compétence clinique, épreuve validant les compétences en fin de 6e année de médecine "et qui peut actuellement prendre des formes multiples suivant les facultés", sera remplacé par une épreuve d'examens cliniques objectifs et structurés (Ecos) : dans ces mises en situation clinique, les étudiants sont confrontés à un scenario et un objectif, durant 7 minutes. Exemple donné par l'Anemf : réaliser l’interrogatoire d’un patient de 45 ans consultant pour des douleurs abdominales.
"Cette épreuve ne sera pas classante mais sa réussite sera une condition à la validation du deuxième cycle et donc à l’inscription aux ECNi", précise la vice-présidente de l'Anemf.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Corinne Ohayon
Non
L’ostéopathie est une pratique médicale qui permet de façon vertueuse de débloquer des patients. Je l’ai constaté à deux multiple... Lire plus