Etudes de médecine en Belgique : l'examen d'entrée fait barrage aux Français
Pour tenter d'endiguer le flot d'étrangers, notamment français, qui viennent étudier la médecine et l'odontologie en Wallonie pour échapper à la sélection de leur pays d'origine, un examen d'entrée a été mis en place par la fédération. Seuls 62 étudiants "non-résidents" l'ont réussi.
Se rendre en Belgique pour contourner le numerus clausus français ? Ça, c'était avant. A compter de cette rentrée 2017, les candidats à l'admission aux études de sciences médicales et dentaires en fédération Wallonie-Bruxelles doivent passer un examen d'entrée. Un examen si difficile que le pourcentage maximal de places allouées aux étudiants non-résidents -30%- n'a même pas été atteint à l'issue de cette première édition. Sur les 3473 candidats à l'examen, seuls 696 ont été reçus (647 en médecine, 49 en dentaire) selon les chiffres fournis par l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur belge. Soit un taux de réussite de 20.04%. Si l'on considère uniquement les étudiants non résidents, le taux tombe à 10.56% (11.68% pour la médecine, 6.03% pour le dentaire). Bien loin du taux de réussite moyen à la Paces, qui s'établit à 22%. Résultats des courses : cette année, seuls 62 étudiants admis en médecine et en dentaire sont des "non-résidents". "La filière belge était moins sélective, de très bonne qualité et permettait aux diplômés d’exercer en France sans contrainte, note un observateur de l’ambassade de France en Belgique. Mais cet examen met fin à l’eldorado des études de médecine en Belgique." [avec lemonde.fr]
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