Un interne en anesthésie-réanimation a mis fin à ses jours le 28 décembre 2021. Il travaillait en Guadeloupe et Martinique. “Chers internes, il y a des jours sombres. Il y a des souffrances qu’on ne peut gérer. Il y a des douleurs si profondes et tant ancrées que rien ne semble pouvoir les apaiser” : c’est par ces mots que le bureau des internes caraïbes a annoncé, dans un communiqué, le suicide d’un interne en anesthésie-réanimation en stage au CHU de Martinique, le 28 décembre dernier. “Corentin était un professionnel brillant, surqualifié, honnête, droit, gentil, attentionné comme le reconnaissent ses pairs. Il était très apprécié pour son implication sans faille auprès des patients”, souligne l’association. Alors que son décès est survenu pendant les fêtes, de nombreux internes et médecins se sont insurgés qu’il soit passé inaperçu.
Et donc un jeune et brillant confrère en poste au CHUM a mis fin à ses jours et personne n'en parle ? pic.twitter.com/JyaJIq6l4k
— Lise Cuzin (@maman_poissons) December 29, 2021
Car ce n’est pas un choix mais la conséquence d’une grande souffrance. Celles des individus et des systèmes dans lesquels ils évoluent.
— Adrien Blanc (@Adrien_Blanc_) December 30, 2021
Des actions concrètes et immédiates sont NECESSAIRES !! @lipseim @ANEMF @ISNItwit @ISNARIMG @Sante_Gouv @sup_recherche
Le président de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni), Gaetan Casanova, a de son côté expliqué que le syndicat ne s'exprimerait qu’une fois les volontés de la famille connues, “par délicatesse et respect”. Plusieurs plateformes existent pour aider les internes et soignants qui en ont besoin : SOS internes (dont les numéros sont disponibles ici), le Centre national d’appui (0 800 724 900 – soutien@cna-sante.fr) ou encore la plateforme d’appui psychologique du Gouvernement au 0800 73 09 58.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus