L’immunothérapie est utilisée longtemps dans le cancer de vessie. Avec l’arrivée d’anticorps monoclonaux anti-PD1 (nivolumab, pembrolizumab...), anti-PDL1 (atezolizumab, durvalumab, avelumab...), ou anti-CTLA-4 (ipilimumab, tremelimumab), elle intéresse particulièrelent les urologues.
"Actuellement, 131 essais sont répertoriés dans le cancer de vessie", a ainsi signalé le Dr Stéphane Larré, urologue au CHU de Reims. La majorité de ces études sont menées dans des cancers vésicaux infiltrants métastatiques. Mais des études concernent aussi des cancers vésicaux infiltrants non métastatiques à haut risque opérés, ou à titre néo-adjuvant avant cystectomie. D’autres études, plus rares, ont débuté à un stade adjuvant dans des cancers vésicaux n’infiltrant pas la muqueuse vésicale (association de l’atezolizumab ou du pembrolizumab au BCG). Les immunothérapies ayant fait l’objet du plus grand nombre d’études sont l’atezolizumab et le pembrolizumab. Ces immunothérapies n’induisent une réponse que chez 20 à 30 % des patients. "Cependant, une réponse persiste au long cours chez 5 à 10 % d’entre eux", a insisté le Dr Stéphane Larré (Reims). La combinaison ipilimumab-nivolumab a permis d’obtenir un taux plus important de réponses (39 %) dans l’étude Checkmate 032, qui a été effectuée dans des cancers infiltrants métastatiques. Mais, au prix d’une morbidité accrue. Les années qui viennent seront décisives pour savoir à quels patients administrer ces immunothérapies, combien de temps les prescrire, comment les associer entre elles ou avec d’autres traitements : chimiothérapie, inhibiteurs de tyrosine kinases...
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