Mpox : pas de vaccination recommandée aux voyageurs dans les pays à risque
Suite à la résurgence de l’épidémie de mpox en Afrique, les autorités sanitaires françaises ont donné mardi 3 septembre des précisions concernant la prévention chez les voyageurs.
Suite à la résurgence de l’épidémie de mpox en Afrique, en particulier en République Démocratique du Congo (RDC), les autorités sanitaires françaises ont donné des précisions concernant la prévention chez les voyageurs. En particulier, Grégory Emery, directeur général de la Santé, a déclaré lors d’un point presse mardi 3 septembre, que la vaccination n’était pas recommandée pour l’ensemble des personnes se rendant dans un pays faisant actuellement face à cette épidémie. Seules les personnes faisant partie des catégories à risque doivent la faire.
Ces recommandations s’ajoutent à celles émises par la Haute Autorité de santé (HAS) en début de semaine concernant la vaccination anti-mpox, qui prévoyaient un rappel vaccinal pour les personnes à haut risque d’exposition à ce virus. En revanche, la HAS n'a pas élargi le périmètre des personnes considérées à risque.
Pas de vaccination obligatoire pour les voyageurs
Les épidémies en cours dans le centre de l'Afrique sont liées à une version différente de la souche à l'origine de l'épidémie de 2022. Celle-ci avait été causée par le "clade 2", qui circule toujours à bas bruit dans de nombreux pays, dont la France. Les épidémies en RDC sont, elles, causées par le "clade 1", qui a provoqué des centaines de décès chez des enfants. Mais la situation se complique du fait qu'une nouvelle version du clade 1, le variant 1b, qui est apparue en RDC et semble surtout circuler entre adultes à l'occasion de contacts sexuels, comme c'était déjà le cas de l'épidémie de 2022.
Hors des catégories à risque, les voyageurs "n'ont pas besoin de se faire vacciner", a insisté M. Emery, se référant à un avis qui devrait prochainement être publié par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Cet organisme devrait y rappeler le respect de mesures de précaution dans les pays concernés, par exemple en matière de consommation de viande d'animaux sauvages. Celle-ci peut en effet contribuer à des contaminations de l'animal à l'humain.
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