"Aujourd’hui ton violeur, demain ton docteur" : ce sont des affiches choc, placardées sur les murs de la faculté de médecine de Tours en avril 2022 qui avaient poussé les autorités à ouvrir une enquête. Ces collages faisaient référence à des affaires d'agressions sexuelles et de potentiels viols "commis sur des étudiantes" par un carabin tourangeau lors de soirées étudiantes entre 2013 et 2020, et pour lesquels cinq jeunes femmes ont déposé plainte.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là : la faculté de médecine de Tours, d’abord suspectée d’avoir protégé l’étudiant, fils de médecins “connus et réputés”, a été épinglée un mois plus tard par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), mandatée par le ministère de l’Enseignement supérieur, qui a notamment souligné d’importantes “confusions” dans ses actions.
Mercredi 13 décembre, le jeune homme, désormais interne en Haute-Vienne selon La Nouvelle République, a été condamné par le tribunal pour enfants de Tours dans un premier dossier qui concerne une affaire de “baisers arrachés” sur une jeune fille, quand ils étaient tous deux au lycée. Il a reconnu les faits et a écopé de quatre mois de prison avec sursis.
Il sera de retour sur les bancs de la justice le 22 février prochain pour être jugé à nouveau pour des infractions à caractère sexuel sur trois anciennes camarades de promotion âgées de 26 à 29 ans. Un non-lieu a, entre-temps, été déclaré pour la cinquième affaire. Le journal local précise que l’affaire de viol a été correctionnalisée pour accélerer son traitement.
L’interne a été laissé libre, sous contrôle judiciaire et peut poursuivre ses études.
[avec La Nouvelle République]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus