[POINT COVID] Les deux tiers des parents opposés à la vaccination des enfants de 5-11 ans

17/12/2021 Par La rédaction d'Egora
Santé publique

Suivez sur Egora les dernières actualités sur l'épidémie de Covid-19, apparu au mois de décembre 2019 en Chine.       

Vendredi 17 décembre

  Le nombre de patients en soins critiques reste stable D’après le dernier bilan de Santé publique France, 2.832 patients étaient traités jeudi dans les services de soins critiques, parmi lesquels 248 nouveaux admis. Ils étaient 2.843 la veille et 2.461 jeudi dernier. Au total, 15.142 patients sont hospitalisés en raison du Covid-19, un chiffre en progression depuis début novembre. Entre mercredi et jeudi, 1.342 nouveaux patients Covid ont été admis. Lors des dernières 24 heures, 60.866 nouveaux cas ont été diagnostiqués alors que la veille le nombre de nouveaux cas (65.713) avait atteint son plus haut niveau depuis début avril. Le taux de positivité des tests s’établit à 6.8%.   De nouvelles mesures avant Noël ? Le Gouvernement réunit aujourd’hui un nouveau conseil de défense sanitaire. Le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, n'a pas exclu "de nouvelles décisions d'ici la fin de la semaine (...) pour prendre les mesures qui s'imposent". Il a mentionné une accélération de la campagne vaccinale, le renforcement des contrôles aux frontières et la mise en place de recommandations pour les fêtes de famille. Jeudi, la France a annoncé qu’elle allait durcir ses conditions d'accès pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni afin de limiter la propagation du variant Omicron. La validité des tests pour se rendre en France depuis le Royaume-Uni va être réduite de 48 heures à 24 heures, et les motifs de voyage seront "limités aux résidents français et à leurs familles". Autres pistes : réduire le délai de cinq mois entre la deuxième et la troisième dose pour aller vers quatre mois, comme d'autres pays l'ont fait, et ouvrir la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.   68% des parents contre la vaccination des jeunes enfants Plus des deux tiers des parents d’enfants âgés de 5 à 11 ans se disent opposés à la vaccination contre le Covid de leurs bambins, révèle un sondage Elabe pour BFMTV, l’Express et SFR, dévoilé jeudi. 47% des parents interrogés se disent même « très opposés », tandis que 7% seulement sont « très favorables ». Au sein de la population générale, les avis sont partagés : la vaccination des enfants recueillent 51% d’avis positifs.   Le comité d'éthique approuve l'ouverture de la vaccination à tous les 5-11 ans Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) s'est prononcé ce vendredi en faveur de l'ouverture de la vaccination anti-Covid à tous les enfants âgés de 5 à 11 ans (lire son avis). "Il est important de vacciner les enfants et que cette vaccination soit bien suivie", a déclaré lors d'une conférence de presse l'obstétricienne Alexandra Benachi, membre du CCNE, en présentant cet avis rendu la veille au Gouvernement. Mais "il ne faut absolument pas que cette vaccination soit obligatoire" et "il est impossible d'envisager un pass sanitaire pour cette tranche d'âge" comme c'est le cas pour les adultes et les 12-18 ans, a-t-elle enchaîné. Le Gouvernement attend désormais l’avis de la HAS et celui du comité d’orientation de stratégie vaccinale, lui-même en attente données sur les effets secondaires aux Etats-Unis.  

         

Jeudi 16 décembre 2021

    Macron : la vaccination des enfants "souhaitable" mais pas obligatoire Le chef de l'Etat a estimé hier soir sur TF1 que la vaccination des enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19 était "souhaitable" mais pas obligatoire. "C'est le choix des parents." Les enfants "ont rarement des formes graves même si ces dernières semaines, on a eu plusieurs dizaines de cas d'enfants, parfois jeunes, qui sont à l'hôpital avec des formes graves."Aussi nous n'avons pas aujourd'hui mis d'obligation" pour les enfants. Interrogé sur l'hypothèse d'une obligation vaccinale à terme, y compris pour les adultes, comme pour le tétanos, il l'a jugé "tout à fait possible", même s'il n'a pas évoqué de décision en ce sens pour l'instant. Car le pass sanitaire a déjà institué "quasiment une obligation vaccinale". "On en est quasiment là", a-t-il répété, "quand plus de 90% de ceux qui devaient se faire vacciner se sont fait vacciner". Mais sur ce sujet "on regardera avec pragmatisme dans les prochaines semaines", a-t-il déclaré. Et "il est vraisemblable que nous allons aller vers des rappels réguliers", a poursuivi le chef de l'Etat, citant en exemple le vaccin annuel contre la grippe - qui n'est lui pas obligatoire. "Beaucoup de nos compatriotes sont fatigués de cette situation", a-t-il reconnu, "je suis comme vous". Mais il s'est défendu d'avoir instauré en raisons de l'épidémie une "société de contrôle permanent", et préféré parler d'une "société de vigilance" ou de "responsabilité". Le pass restera provisoire, a-t-il aussi assuré : "c'est évident puisque je ne pense pas qu'on aille pour toute éternité avec ce virus". Il a enfin de nouveau appelé les "plus de 5 millions de nos concitoyens qui ne sont pas vaccinés à la responsabilité parce qu'ils ne sont pas protégés".   Faux pass sanitaire: Véran demande aux malades hospitalisés de le dire "Si vous disposez d'un faux pass sanitaire ou si vous faites croire que vous avez été vacciné, lorsque vous arrivez à l'hôpital parce que vous êtes malade, dites-le tout de suite, que votre entourage le dise", a exhorté le ministre lors d'une audition devant les commissions des Affaires sociales et des Lois à l'Assemblée. "La prise en charge n'est pas la même. Vous avez déjà pris un risque majeur en ne vous faisant pas vacciner, vous en prenez un, pour vous-même, encore plus important si vous ne dites pas à votre médecin, à vos infirmières, à votre équipe, à votre entourage qu'en réalité vous n'êtes pas protégé a minima par des vaccins", a-t-il ajouté. Une femme de 57 ans qui s'était procuré un faux certificat de vaccination est décédée ce week-end à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Elle avait caché l’information à l’équipe soignante. Le ministre de l'Intérieur avait indiqué dimanche que 400 enquêtes avaient été ouvertes pour démanteler des réseaux de faux pass, dont "plusieurs milliers" ont été détectés par les forces de l'ordre. Véran a souhaité mercredi "que quelqu'un qui bénéficierait d'un faux document puisse se mettre en règle et qu'il y ait abandon des poursuites" car "l'urgence c'est que les gens se vaccinent, soient protégés". "En revanche qu'on aille chercher, traquer, ceux qui font des faux pass." "Les médecins qui font des faux pass ou les professions de santé qui font des faux pass, des fausses injections: alors là, tolérance zéro", a-t-il ajouté.   La vague se poursuit en France Lors des dernières 24 heures, 65.713 nouveaux cas ont été diagnostiqués, un niveau sans précédent depuis début avril, selon les données de Santé publique France. Leur moyenne des sept derniers jours, plus parlante pour éviter les fluctuations quotidienne, poursuit sa hausse à 50.131. "Nous sommes presque à une situation d'équilibre: (...) on peut considérer qu'on est dans une forme de pic", a pourtant remarqué mercredi le ministre de la Santé, Olivier Véran, devant des députés. Le taux de positivité reste à 6,7%, un indicateur arrêté trois jours avant sa publication. Cette hausse de cas se traduit par une progression des hospitalisations même si le niveau élevé de la vaccination atténue cette corrélation. Lors des dernières 24 heures, 1.453 personnes ont été hospitalisées, dont 274 en soins critiques. Au total, 15.062 patients sont hospitalisés à cause du Covid, dont 2.843 en soins critiques. Depuis le début de la pandémie, 120.983 personnes sont mortes du Covid en France, dont 93.403 à l'hôpital. Enfin, 76,1% des Français sont vaccinés, à 51.319.584 personnes.    Un Conseil de défense sanitaire se tiendra vendredi après-midi  Un Conseil de défense sanitaire se tiendra vendredi après-midi, a annoncé mercredi l'Elysée, à l'heure où de nouvelles mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 sont sur la table. Le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, avait mentionné plus tôt mercredi des décisions à prendre concernant l'accélération de la campagne vaccinale, le renforcement des contrôles aux frontières et la mise en place de recommandations pour les fêtes de famille. Ce dernier a d'ores et déjà annoncé ce jeudi matin sur BFMTV et RMC le durcissement des conditions d'accès pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni afin de de limiter la propagation du variant Omicron. La validité des tests pour se rendre en France depuis le Royaume-Uni va être réduite de 48 heures à 24 heures, et les motifs de voyage seront "limités aux résidents (français) et à leurs familles". Les déplacements de "tourisme ou professionnels pour des personnes qui ne sont pas résidentes en France seront limités".   Nouveau record de tests Covid la semaine dernière Le nombre de tests PCR et antigéniques a encore augmenté de 10% la semaine du 6 au 12 décembre, atteignant 5,86 millions, précise la Drees (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), dans un communiqué. C'est plus que le précédent record établi le 20 août (5,81 millions), peu après l'extension du pass sanitaire aux trains, cafés et restaurants. Cette nouvelle envolée est portée par les enfants et les adolescents: près d'un tiers des tests (1,8 million) concernent les moins de 16 ans, toujours plus nombreux à se faire dépister depuis le retour des vacances de la Toussaint. Une tendance renforcée par le nouveau protocole en vigueur depuis trois semaines, qui ne prévoit plus de fermeture de classe dès le premier cas de Covid, mais un isolement des seuls élèves testés positifs. Le dépistage est toutefois "en hausse pour l'ensemble des tranches d'âge", souligne la Drees, alors que la 5e vague épidémique continue de monter,...

avec plus de 65.000 cas confirmés mercredi - et plus de 50.000 en moyenne sur les sept derniers jours.

Mercredi 15 décembre 2021

  Le nombre de contaminations au plus haut depuis avril Le nombre de contaminations au Covid-19 a encore augmenté mardi, à 63.405 cas, soit le chiffre le plus haut depuis avril selon les données de Santé publique France publiées mardi. Le 8 avril, 84.999 nouveaux cas avaient été enregistrés. Les hôpitaux continuent d'accueillir de nouveaux malades, avec 1.662 nouvelles admissions (contre 1.505 lundi) et 362 admissions en soins critiques, pour un total de 2.792 malades.   890 392 injections de vaccin en 24 heures : "La plus forte journée de vaccination en 1 an" D'après le bilan fourni par le ministère de la Santé mardi 14 décembre au soir, 890 392 injections ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures, dont 35 172 "premières injections" et 818 050 doses de rappel. "La France connaît sa plus forte journée de vaccination en un an", a salué le ministre de la Santé sur Twitter. Au total, près de 16 millions de doses de rappel ont d'ores et déjà été administrées. "L'objectif de 20 millions de Français vaccinés d'une dose de rappel d'ici Noël sera tenu", a assuré de son côté le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 52 349 285 personnes ont reçu au moins une injection (soit 77,6% de la population totale) et 51 278 789 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 76,1 % de la population totale). Le 13 décembre, 91% de la population majeure avait reçu au moins une injection et 90% avait un schéma vaccinal complet.   4.000 patients en réanimation autour des fêtes, prévoit Attal En raison de la hausse du nombre de cas de Covid, l'exécutif anticipe un nombre de patients en réanimation qui "devrait dépasser 3.000 très rapidement et atteindre les 4.000 autour des fêtes", a affirmé mercredi le porte-parole du Gouvernement. "Les plans blancs mis en place dans de nombreuses régions vont permettre de s'organiser et d'éviter la congestion de l'hôpital en fin d'année", a-t-il assuré. Gabriel Attal a toutefois averti qu'il pourrait y avoir "de nouvelles décisions d'ici la fin de la semaine". "Nous nous réunirons dans les prochains jours (...) pour prendre les mesures qui s'imposent", a-t-il dit, en mentionnant une accélération de la campagne vaccinale et de rappels, le renforcement des contrôles aux frontières, et "adopter les recommandations nécessaires pour les fêtes de famille".   Appel à tous les renforts en Corse Confrontée à une "explosion virale" du Covid alors que les lits de réanimation sont pleins, la Corse appelle "médecins, infirmières et aides-soignantes", qu'ils soient "salariés, libéraux ou retraités", à renforcer les hôpitaux insulaires, a indiqué mardi la directrice de l'ARS. "Tous les indicateurs sont au rouge en terme de circulation virale", avec 630 cas pour 100.000 habitants dans l'île, un taux d'incidence en augmentation de 41% par rapport à la semaine dernière, a alerté Marie-Hélène Lecenne, directrice de l'ARS. Ces indicateurs devraient avoir "un effet sur l'hôpital à 12 jours", soit "en pleines vacances de Noël", a-t-elle prévenu. Une "évolution défavorable" est par ailleurs constatée pour les plus de 65 ans. Or, les hôpitaux corses sont déjà en tension: au centre hospitalier d'Ajaccio, sept lits de réanimation sur huit sont occupés et quatre sur quatre à Bastia. Il reste quatre lits disponibles de réanimation non-Covid à Ajaccio et quatre à Bastia, a-t-elle précisé. En outre, le nombre d'hospitalisations conventionnelles "explose" avec 27 lits occupés sur 27 à Ajaccio, et 23 sur 30 à Bastia. Face à cet engorgement, l'ARS a pris des mesures "de déprogrammation générale de toute l'activité chirurgicale", à l'exception des urgences et de la cancérologie, "du 15 décembre au 6 janvier".   Le variant Omicron pourrait être dominant en Europe d'ici mi-janvier d'après la Commission européenne Vu l'actuelle rapide progression des cas, "la science nous dit que nous devons nous attendre à ce que Omicron soit déjà le nouveau variant dominant en Europe à la mi-janvier", a déclaré mercredi Usurla von der Leyen, présidente de la Commission européenne, au Parlement européen à Strasbourg. "Mais au cours de l'année écoulée, nous avons travaillé dur et nous avons accompli beaucoup de choses. Et c'est pourquoi l'Europe est maintenant dans une meilleure position pour combattre le virus", a-t-elle poursuivi. "En premier lieu, nous avons assez de doses de vaccin pour chaque Européen maintenant", a souligné Ursula von der Leyen, rappelant que 66,6% de la population de l'UE avait reçu deux doses de vaccin et que pour l'heure, la troisième dose "est la meilleure protection contre le nouveau variant". "La chose la plus importante maintenant est d'augmenter le nombre de personnes vaccinées en Europe aussi rapidement que possible", car "le prix que nous paierons si les gens ne sont pas vaccinés va continuer d'augmenter", a insisté la présidente de l'exécutif européen.

           

Mardi 14 décembre

  La France dispose de suffisamment de doses de vaccins, assure la ministre de l'Industrie "Nous avons 27 millions de doses en stock. Nous aurons en janvier et en février des livraisons de 15 millions de doses par mois. Et dans le cadre européen, je me suis assuré à ce que nous ayons des commandes de 67 millions de doses en 2022 et 2023. (...) Cela veut dire que, quoi qu'il arrive, nous avons la capacité à vacciner les Français", a déclaré la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, ce mardi, sur Sud-Radio."Des laboratoires comme Valneva et Sanofi arrivent au bout de leurs études cliniques, et vont donner une capacité additionnelle à vacciner. Donc nous n'avons pas de problème de nombre de doses aujourd'hui. Les chaînes de production que nous avons mises en place l'année dernière fonctionnent très bien", a-t-elle ajouté.
  Les services de réanimations continuent de se remplir 1.505 patients atteints du Covid ont été admis à l'hôpital hier, pour un total de 14.527 lits occupés par ces malades. En soins critiques, dont les services de réanimation, 379 nouvelles admissions ont été décomptées, pour un total de 2.752 malades. Quelque 231 malades sont décédés à l'hôpital, contre 48 la veille. Au total, depuis la début de la pandémie, plus de 120.000 personnes sont mortes du Covid-19 en France. La vaccination a continué de progresser: 77,6% de la population a reçu au moins une dose, soit 52.314.119 personnes, 76% a un schéma vaccinal complet et 15.075.266 personnes ont reçu une dose de rappel depuis le lancement de la campagne en septembre.   "Il faut se préparer" au déploiement d'Omicron, selon Jean Castex "La vérité, c'est qu'on ne sait pas exactement encore quand ce variant va se déployer, mais l'expérience nous conduit à dire qu'il faut s'y préparer car finalement les variants finissent toujours pas s'imposer", a indiqué hier le chef du Gouvernement sur France Bleu, au 2e jour de son déplacement à Marseille. "Même si la circulation (d'Omicron) aujourd'hui en France demeure faible, notre devoir c'est d'anticiper sur la base de ce qu'on sait." "Les Anglais disent qu'il est beaucoup plus contagieux que Delta, qui lui même était plus contagieux que ses prédécesseurs, mais qu'il n'entraîne pas nécessairement des formes plus graves et qu'il ne résiste pas à la troisième injection", a-t-il ajouté. Le Premier ministre s'est cependant voulu rassurant sur la rentrée scolaire de janvier: "Il faudrait que la situation sanitaire soit catastrophique pour recourir à la fermeture des écoles, ce n'est pas nos intentions, (...) nous ne devrions pas avoir à prendre ce type de mesures", a-t-il insisté, soulignant que "le taux de reproduction (du virus) commence à décélérer". Cette déclaration intervient alors que le Conseil scientifique a publié un avis, hier, indiquant que le variant Omicron, qui semble se répandre "extrêmement rapidement", pourrait connaître "une croissance rapide en France" et son impact se faire sentir "dans les semaines qui viennent". Les premières informations sur ce variant suggèrent qu'il pourrait "circuler en Europe plus rapidement que prévu initialement en remplaçant progressivement le variant Delta dans les premières semaines de 2022". Il est donc essentiel d'éviter, dans les semaines qui viennent, l'apparition de clusters géants qui accélèreraient cette dynamique", a-t-il préconisé.   Le comité d'éthique rendra un avis jeudi sur la vaccination des enfants Le comité consultatif national d'éthique doit rendre jeudi son avis sur la vaccination de tous les enfants entre 5 et 11 ans, a indiqué hier une source gouvernementale à l'AFP. Pour l'heure, les autorités ont ouvert les injections à partir du 15 décembre aux 360.000 enfants "à risque", susceptibles de développer des formes graves. Mais le Gouvernement envisage d'étendre la campagne à tous les enfants sur la base du volontariat, à condition de recevoir des avis favorables du CCNE et de la HAS. Interrogé dimanche par France Bleu Alsace, Jean Castex, lui-même contaminé par sa fille de 11 ans en novembre, a affirmé que la vaccination des enfants était "une nécessité". Dans un avis publié le 6 décembre, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale a de son côté considéré que "les indications de la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans paraissent réunies", conditionnant néanmoins sa mise en place à l'obtention de données "en vie réelle" afin d'assurer "que la balance bénéfice-risque est favorable", ce qui pourrait intervenir après l'obtention des données américaines, "possiblement dès fin décembre". "En pratique", la campagne de vaccination des enfants "pourrait commencer aux alentours du 20 décembre pour les centres de vaccination, du 27 décembre pour la médecine de ville et les pharmacies", avait pour sa part indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'une conférence de presse le 6 décembre.   Le "plan blanc" activé dans les hôpitaux de Moselle L'ensemble des établissements de santé publics et privés de Moselle ont activé lundi le "plan blanc" face à la "saturation" de leurs services d'urgences et de réanimation, a annoncé le CHR de Metz-Thionville, où 64 patients Covid sont hospitalisés dont 28 en soins critiques. Ce déclenchement vise à "faire face à la recrudescence de l'épidémie" et à "venir en appui des services saturés" dans un "contexte particulièrement sensible" dans les hôpitaux et cliniques de Metz, Thionville, Sarreguemines, Saint-Avold et Forbach, a précisé le groupe hospitalier dans un communiqué. Cette décision fait suite à celles prises par les agences régionales de santé (ARS) d'Ile-de-France, Occitanie, Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Corse, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Hauts-de-France, Normandie et d'une partie de la Bretagne, depuis le début du mois. Le CHRU de Strasbourg et les hôpitaux de Colmar et Mulhouse avaient aussi...

déclenché leur plan blanc début décembre.

Lundi 13 décembre

  Les hospitalisations poursuivent leur hausse Les hôpitaux français accueillent de plus en plus de patients atteints du Covid-19, au total plus de 14.000 ce dimanche, selon les données quotidiennes de Santé publique France. Ces dernières 24 heures, 472 personnes atteintes du Covid ont été admises dans les hôpitaux français, portant à 14.050 le nombre de patients hospitalisés en France et touchés par la maladie. Depuis fin octobre, le nombre d'admissions hospitalières liées au Covid-19 grimpe quotidiennement. Les services de soins critiques ont accueilli 111 nouveaux patients par rapport à la veille. Au total, 2.602 malades y sont hospitalisés, un nombre supérieur à celui répertorié au sommet de la vague de cet été. Entre samedi et dimanche, 48 malades sont décédés à l'hôpital des suites du Covid. Depuis le début de l'épidémie 120.431 personnes sont mortes de la maladie. Au cours des dernières 24 heures, 43.848 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés. Sur sept jours, la moyenne de ces nouveaux cas quotidiens s'inscrit en légère hausse, à 48.775. Côté vaccination, 52.289.589 personnes ont reçu au moins une injection (soit 77,6% de la population totale) et 51.216.188 personnes sont entièrement vaccinées (76% de la population totale).   Attal appelle à la "confiance absolue" dans les vaccins, même panachés
Le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal a affiché samedi sa "confiance absolue dans tous les vaccins proposés" contre le Covid-19, même en panachant Pfizer et Moderna, en recevant lui-même une dose de rappel. Décidé à donner l'exemple afin de pousser la population à se vacciner contre la 5e vague de l'épidémie, il a reçu l'injection sous le regard des caméras dans un centre de vaccination du complexe commercial Velizy 2, en région parisienne. Gabriel Attal s'est félicité de voir la campagne "prendre de l'ampleur" avec un "record" de 780.000 injections vendredi. "Tous les jours on rajoute des centaines de milliers de créneaux de vaccination sur les plateformes" de rendez-vous, a-t-il indiqué. Il a tenu à répondre à l'accueil mitigé de certains au vaccin Moderna -autorisé à partir de 30 ans à cause d'un risque accru de myocardite (une inflammation cardiaque)- et aux réticences vis-à-vis d'un panachage entre les vaccins utilisés pour les différentes doses.

  La vaccination des enfants dès 5 ans "est une nécessité", affirme Castex
Le Premier ministre Jean Castex a estimé que la vaccination des enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19 était "une nécessité", dans un entretien à France Bleu Alsace, a appris l'AFP dimanche.  "La vaccination des enfants est une nécessité" entre 5 et 11 ans, a déclaré le Premier ministre sur la radio locale, estimant que les plus jeunes "sont des transmetteurs" du virus.  "J'en suis l'exemple vivant", a-t-il poursuivi. "C'est ma fille de 11 ans qui m'a donné le virus il y a quelques semaines".  Dans un avis publié le 6 décembre, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale considérait que "les indications de la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans paraissent réunies". Il conditionnait néanmoins sa mise en place à l'obtention de données "en vie réelle" afin d'assurer "que la balance bénéfice-risque est favorable", ce qui pourrait intervenir après l'obtention des données américaines, "possiblement dès fin décembre". Selon un document du ministère de la Santé consulté par l'AFP peu avant le Conseil de défense sanitaire du 6 décembre, "l'ouverture de la vaccination à tous les enfants" de cette classe d'âge est prévue "début janvier 2022".   Darmanin annonce 400 enquêtes en cours sur des réseaux de faux pass sanitaires
Quatre cents enquêtes ont été ouvertes pour démanteler des réseaux de faux pass sanitaires, dont "plusieurs milliers" ont été détectés en France par les forces de l'ordre, a déclaré dimanche Gérald Darmanin. "Nous avons à peu près 400 enquêtes (...) sur des réseaux de faux pass sanitaires, parfois malheureusement en lien avec des professionnels de santé", a indiqué le ministre de l'Intérieur, lors de son entretien au Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. Gérald Darmanin a précisé qu'il y avait déjà eu des "interpellations" dans le cadre de ces enquêtes sans en préciser le nombre et rappelé que les peines encourues étaient "extrêmement fortes, cinq ans de prison" pour les organisateurs de ces réseaux.   Royaume-Uni : Boris Johnson craint un "raz de marée" à cause d'Omicron
Le nombre total de cas du nouveau variant pourrait être supérieur à 10 000 dans le pays selon le ministre britannique de la Santé, qui a annoncé une forte accélération de la campagne de rappel vaccinal. Détecté au Royaume-Uni il y a seulement un peu plus de deux semaines, Omicron devrait être le variant dominant d’ici quelques jours, estime le Gouvernement. 

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

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Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

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