Un juge américain ordonne à un hôpital d'administrer de l'ivermectine à un patient Covid
Hospitalisé en soins intensifs dans un hôpital de l'Ohio, Jeffrey Smith devra recevoir chaque jour 30 mg d'ivermectine, durant trois semaines. Ainsi en a décidé le juge Grégory Howard, saisi par l'épouse de ce patient, qui était parvenu à se faire prescrire cet antiparasitaire controversé par son médecin. L'avocat qui a défendu ce dossier a d'ores et déjà gagné plusieurs recours comparables, à New York et Chicago, face à des hôpitaux réticents à délivrer de l'ivermectine aux malades du Covid.
L'OMS et les autorités sanitaires européennes et américaines déconseillent en effet l'utilisation de ce médicament plébiscité par une partie de la population, pour lesquels les essais cliniques menés sur l'homme ne sont pas jugés concluants malgré des résultats encourageants chez le hamster présentés par l'Institut Pasteur en juillet dernier.
Alors que les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) notent une hausse des délivrances d'ivermectine aux Etats-Unis (88.000 ordonnances par semaine en août contre 3.600 avant la pandémie), la Food And Drug Administration a mis en garde sur les risques de surdose du médicament et contre l'usage de sa forme vétérinaire : "Vous n'êtes pas un cheval. Vous n'êtes pas une vache. Sérieusement, arrêtez", a-t-elle écrit sur Twitter.
You are not a horse. You are not a cow. Seriously, y'all. Stop it. https://t.co/TWb75xYEY4
— U.S. FDA (@US_FDA) August 21, 2021
[avec AFP]
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