Dominique Martin, numéro 1 de l’ANSM, est nommé médecin-conseil national de la Caisse nationale d’Assurance maladie. Il sera chargé de la politique de l’Assurance maladie dans le domaine médical. Directeur de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) depuis 2014, le médecin psychiatre Dominique Martin est nommé, à compter du 1er décembre, médecin-conseil de la Caisse nationale de l’Assurance maladie auprès du directeur de la Cnam, Thomas Fatôme. Il sera en charge de la politique de la Cnam dans le domaine médical. Titulaire d’un diplôme d’études approfondies en sciences sociales, Dominique Martin a commencé sa carrière au sein de Médecins sans frontières de 1984 à 1993, avant de rejoindre le ministère du Travail et des Affaires sociales en 1997, à sa sortie de l’ENA. Pendant un an, il a ensuite été chargé de mission à la Direction générale de la Santé (DGS) puis conseiller social auprès du préfet de Paris. De 1999 à 2001, il a été conseiller technique auprès de la secrétaire d’Etat aux Personnes âgées et handicapées. C’est ensuite auprès de Bernard Kouchner, alors ministre délégué à la Santé, qu’il a travaillé en tant que conseiller technique.
Avant de rejoindre l’ANSM, Dominique Martin a dirigé l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam) pendant 9 ans, de 2002 à 2011. Il avait également déjà travaillé à la Cnam, entre 2011 et 2014, en tant que directeur de la branche risques professionnels, de 2011 à 2014. A la Cnam, Dominique Martin va remplacer le Pr Olivier Lyon-Caen, parti au ministère de la Santé. Sa numéro 2, Christelle Ratignier-Carbonneil, lui succède à la tête de l'ANSM. Un poste à l’ANSM traversé par plusieurs crises Son mandat à la tête de l’ANSM est arrivé à échéance cet été. Entre 2014 et cette année, Dominique Martin a notamment représenté l’agence au procès du Mediator, lors duquel l’ANSM a été jugée pour “homicide et blessures involontaires” par négligences. Au début du mois, l’agence a aussi été mise en examen pour "blessures et homicides involontaires par négligence" dans le cadre d'un autre scandale sanitaire, celui de la Dépakine. Dans les deux cas, les faits sur lesquels se penchent la justice sont antérieurs à son arrivée à la tête de l'ANSM. Dans une moindre mesure, cette dernière a été pointée du doigt en 2017 dans l'affaire Levothyrox. [avec AFP]
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