"Le Ségur n'a pas tout résolu" ont clamé une cinquantaine de soignants, rassemblés mardi 8 septembre à l'intérieur de l'hôpital Saint-Antoine à Paris autour de l'union syndicale CGT de l'Assistance publique (Usap-CGT) pour lancer "un appel à la mobilisation dès le 17 septembre".
Le syndicat appelle ainsi les professionnels de la santé du public et du privé à participer à une journée nationale d'action interprofessionnelle de manifestations et de grèves et "à la préparation de la manifestation nationale du 15 octobre pour la défense de notre service public de santé".
"Cet appel aujourd'hui à Saint-Antoine n'est que le premier d'une série, nous ne lâchons rien", a assuré Rose-May Rousseau, secrétaire générale de l'Usap-CGT. "De l'argent, il y en a. Il y en a suffisamment pour financer l'hôpital public", a ajouté l'infirmière, affirmant que "le Ségur n'avait pas tout résolu".
Bien que les accords du Ségur aient été signés en juillet dernier par les trois syndicats de la fonction publique hospitalière (FO, CFDT et l’Unsa), SUD et la CGT l’ont, eux, rejeté. L’Unsap-CGT a d’ailleurs dénoncé au cours de ce rassemblement le manque d'effectifs, la précarité, la remise en cause de la réduction du temps de travail, les financements insuffisants et le manque de lit. Ils réclament "300 euros d'augmentation pour tout le monde", "une autre politique de santé" et appellent à "donner du sens à l'hôpital public".
[avec AFP]
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