"Afin de lutter contre les inégalités de destin, nous voulons surinvestir cette période où beaucoup se joue", a déclaré le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance Adrien Taquet, en conférence de presse. Une "offre 1 000 jours" doit être lancée en 2020 par le Gouvernement, afin d'accompagner les parents et leur nourrisson dès le quatrième mois de grossesse jusqu'aux deux ans de l'enfant. Les mille premiers jours de l'enfant sont notamment considérés par l'OMS comme une fenêtre critique en matière de prévention de l'obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires. En 2015, l'Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) synthétisait les recommandations de pédiatrie quant à l'alimentation et l'exercice physique des nourrissons dans cette période. Mais le concept de "1 000 jours" proposé par le Gouvernement...
se veut bien plus large que la seule prévention des maladies chroniques : inspiré de l'exemple finlandais, il tend à articuler un parcours complet. "Je suis allé récemment en Finlande et ce qui m’a marqué, c’est que les parents sont vraiment pris en charge dans le cadre d’un parcours personnalisé et cohérent. Et c’est vers cela qu’il s’agit de tendre en France", expliquait Adrien Taquet dans un discours en juin dernier. Nutrition, PE, écrans, équilibre du couple… L'offre 1 000 jours comprendra ainsi des services et conseils dans de multiples domaines : nutrition, prévention contre les perturbateurs endocriniens, exposition aux écrans, impact de l'arrivée de l'enfant sur le couple, naissance d'un bébé prématuré ou handicapé, place du père… Pour le mettre au point, le secrétaire d'État souhaite s'appuyer sur des avis de scientifiques mais aussi sur la consultation de "1 000 parents". En juin dernier, Adrien Taquet avait également annoncé souhaiter développer les consultations prénatales et postnatales conduites par les sages-femmes en PMI et faciliter les visites à domicile des professionnels de santé, l'entretien prénatal précoce devant servir de "porte d'entrée" au parcours des 1000 jours. Une enveloppe budgétaire doit être mise en place à cet effet dès le PLFSS 2020 auprès des ARS. Son montant n'a pas été dévoilé. [Avec AFP]
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