Si la canicule s'est accompagnée d'une "intensité dans les services d'urgences", Adrien Taquet a estimé, vendredi sur CNews, que "la situation a[vait] été globalement maîtrisée". Le secrétaire d'État à la Protection de l'enfance ministre, placé auprès d'Agnès Buzyn, en a profité pour "rendre hommage" aux personnels des urgences et rappelé que la ministre avait débloqué "15 millions d'euros pour recruter du personnel temporaire pour la période estivale". "Globalement, ce qu'on peut constater, c'est que les Français mais aussi les institutions, les centres de loisirs… bref, toutes les institutions qui accueillent des personnes, ont intégré depuis 2003 les comportements qu'il faut adopter en cas de canicule", a-t-il souligné, indiquant "que les services d'urgences sont moins sollicités qu'ils pouvaient l'être en 2003".
Dans un communiqué publié vendredi, l'AP-HP a rendu public les chiffres de fréquentation des urgences pour la journée de jeudi, au pic de la canicule. L'institution note "une augmentation (+ 20 %) des passages des patients âgés de 75 ans et plus", soit "une quarantaine de patients supplémentaires" répartis entre les services d'accueil d'urgences de la capitale, où la température a atteint 42,6 °C en mi-journée. La fréquentation... est jugée "conforme aux valeurs attendues pour la période". En grève depuis plusieurs mois à la suite de Saint-Antoine (mars 2019), les service d'urgences de toute la France n'abandonnent pas la mobilisation. Le collectif de paramédicaux Inter-Urgences, réuni samedi, a décidé de poursuivre le mouvement jusqu'à ce que les revendications sur l'embauche de personnel, l'augmentation du nombre de lits et la hausse des salaires (300 euros) soient satisfaites. Ils dénombrent 210 SAU en grève à ce jour. [Avec AFP]
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