Eprouvés par des conditions d'exercice difficiles tout au long de l'année, le personnel hospitalier doit faire face, cet été, à des températures caniculaires et à une hausse du nombre de patients pris en charge, soulignait Force ouvrière dans une lettre adressée mardi à Agnès Buzyn. Le syndicat demandait à la ministre d'octroyer une "prime canicule" à tous les agents des établissements sanitaires et médico-sociaux, comme à l'été 2003 : les salariés travaillant durant la canicule avaient touché entre 90 et 130 euros. Oui, mais cette canicule-là n'a rien à voir avec celle de 2003, estime la ministre de la Santé, qui a opposé une fin de non-recevoir à la demande du syndicat. "En 2003, les urgences avaient été absolument débordées par les personnes âgées, car il n'y avait pas de plan canicule", a souligné Agnès Buzyn sur France Inter ce mercredi matin. Ce n'est pas le cas à l'heure actuelle. Fin juin, la canicule n'avait en effet généré que 3 % des passages aux urgences, relève la ministre. "Donc ça n'est pas le sujet." Et de rappeler qu'une prime mensuelle de 100 euros prenant en compte "les risques et incivilités auxquels ils sont soumis au quotidien" vient déjà d'être octroyée aux soignants des urgences – hors médecins. Affaire classée.
.@agnesbuzyn, ministre de la Santé: "Aujourd'hui les #urgences ne sont pas débordées en raison de la #canicule, mais le personnel a une prime de risque de 100 euros net par mois pour les prises de risque au quotidien" @FredMetzo #Le69Inter pic.twitter.com/gMUMs4ZQWA
— France Inter (@franceinter) July 24, 2019
[Avec Franceinter.fr]
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