D'après une étude publiée le 7 janvier dans la revue Cancer, le risque de suicide est plus de deux fois plus élevé chez les patients diagnostiqués dans l’année qu’au sein de la population générale. Pour cette étude, les parcours de 4,7 millions de patients américains ont été observés entre 2000 et 2014.
"Notre étude montre que chez certaines personnes malades du cancer, le décès n’est pas un résultat direct de la maladie, mais de l’anxiété causée par la gestion de la maladie, qui entraîne le suicide", explique le Dr Hesham Hamoda, psychiatre et professeur à la Harvard Medical School. Les chercheurs ont eu accès aux données de l’institut américain du cancer (le programme Surveillance, Epidemiology, and End Results, NDLR). Au total, ils ont observé les trajectoires de près de 4,7 millions de patients. Parmi eux, plus d’un million sont morts l’année qui a suivi le diagnostic. Le suicide était la cause du décès pour 1.585 d’entre eux, soit 0,16%. "Le risque de suicide est particulièrement élevé après un diagnostic de cancer du pancréas, du poumon ou du côlon-rectum. A l’inverse, pour le cancer du sein ou de la prostate, on ne constate pas d’augmentation du nombre de suicides", précisent les auteurs de l’étude, cités par Francetvinfo.fr. "Discuter de sa qualité de vie après le diagnostic, de l’efficacité de la thérapie et du pronostic, et maintenir une relation de confiance avec les professionnels de santé aident à faire baisser le risque de suicide" expliquent les auteurs de l’étude. [Avec francetvinfo.fr]
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