Ces professionnels, dont le profil reste à définir (secrétaire médicale ? Aide-soignante de ville ? voire infirmière ?) "accompagneront les médecins et les déchargeront d’actes simples", a annoncé le Président. Les assistants pourront notamment accueillir les patients, recueillir les données, vérifier les vaccinations, suivre les dépistages, gérer l'aval de la consultation ou encore mettre à jour des dossiers, a détaillé Agnès Buzyn. Les retours d'expérience de l'étranger ont montré que ces medical assistants permettent de dégager 15 à 20% de temps médical supplémentaire, souligne-t-on à l'Elysée. Les premiers assistants arriveront dès 2019, a promis Emmanuel Macron. "L'objectif du quinquennat est d’en déployer au moins 4 000. Si le besoin est là, nous en financerons autant que de besoin." Interrogé sur le coût d'un poste d'assistant, l'Elysée a précisé qu'il se chiffrait entre 40 et 50.000 euros chargés par an. L'Etat financera partiellement ce poste, avec une enveloppe importante pour accompagner sa création. La hausse de son activité devrait permettre au médecin de compléter, espère l'Elysée. Mais ce financement est soumis à conditions : exercer de façon regroupée et remplir un certain nombre de missions (préventions, soins non programmés notamment).
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus