Le syndicat, qui est à l'origine de la campagne de contestation tarifaire pour le C à 25 euros, demande à la ministre de la Santé et au directeur de la Cnam de "rétablir le climat de confiance et d'apaisement" avec les médecins généralistes.
Aux yeux de MG France, l'arrivée d'un nouveau gouvernement a coïncidé avec "une brutale remontée de la pression des caisses primaires d'assurance maladie". Pour le syndicat, un dépassement de 2 euros, "soit 8 % de la valeur de l'acte", serait ainsi plus lourdement sanctionné que les "dépassements excessifs qu'elle sont censées réduire sans y être jamais parvenu". Le syndicat, au contraire, considère que la signature de la convention 2016, légitimant le C à 25 euros, aurait justifié l'arrêt des poursuites contre les médecins contestataires. Pour MG France, ceux que l'assurance maladie veut traduire en commissions conventionnelles n'ont fait que chercher à défendre leur profession. "Que souhaitent l’assurance maladie et le gouvernement ? Une nouvelle guerre de tranchée contre les médecins généralistes ou l’ouverture du chantier de l’accès aux soins primaires en France ?" s'interroge le syndicat, qui appelle Agnès Buzyn et Nicolas Revel à "rétablir le climat de confiance et d’apaisement avec les médecins généralistes nécessaire à la réorganisation d’un accès aux soins primaires partout sur le territoire".
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