EASD 2017 : Un biomarqueur pour détecter le risque de pré-éclampsie chez les femmes enceintes diabétiques
La LRG1 mesurée au second trimestre de la grossesse est augmentée chez les femmes diabétiques qui feront ultérieurement une pré-éclampsie.
De nouvelles données présentées au congrès de l’EASD montrent qu’un biomarqueur, la leucine-rich alpha-2-Glycoprotein-1 (LRG1), pourrait être utilisé pour prédire la survenue d’une pré-éclampsie (PE) chez les femmes enceintes porteuses d’un diabète de type 1. Car force est de constater que ce risque est fréquent dans cette population puisque ce syndrome, potentiellement grave voire fatale, concernerait près d’une femme diabétique de type 1 pendant sa grossesse, soit 4 fois plus que dans la population générale. En outre, il n’existe pas de traitement autre que l’accouchement. C’est pourquoi une équipe internationale de chercheurs (Grande Bretagne, Australie, Norvège, Etats-Unis) a voulu développer de nouveaux outils préventifs dans ce domaine. Ils se sont penchés sur la Leucine-Rich alpha-2-Glycoprotein-1 (LRG1), une protéine connue pour être impliquée dans l’inflammation et l’angiogénèse. Ils ont mené une étude prospective sur 62 femmes enceintes, dont 44 présentaient un diabète de type 1. Parmi ces dernières, 23 ont développé une PE au 3ème trimestre de grossesse. Leurs analyses ont alors permis de constater que le taux de LRG1 mesuré au second trimestre était en moyenne 25% supérieur chez les femmes diabétiques ayant développé une PE par rapport aux femmes diabétiques normotendues (p= 0,006). Et cette augmentation précédait les signes cliniques de PE. Ils ont aussi mesuré le taux de Soluble fms-like tyrosine kinase-1 (sFlt1), évoqué aussi comme marqueur potentiel PE. Mais aucune différence n’a été constaté entre les groupe avec cette protéine. Pour les auteurs, ces données démontrent donc l’intérêt de la protéine LRG1 comme outils prédictif précoce de PE chez les femmes enceintes diabétiques de type 1.
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