Le renforcement des contrôles sur la qualité des organismes et des actions proposées aux professionnels libéraux faisait partie des priorités de l'Agence nationale du DPC en 2017. L'élan se poursuivra encore plus fort en 2018.
Plusieurs types de contrôles ont été mis en place en 2017. Sur les organismes, par l'agence à l'occasion de l'enregistrement. Ce premier sas a réduit de 3 000 à 2 012 le nombre d'organismes habilités en 2017. Toujours par l'agence, le contrôle sur les actions a permis d'en évincer près de 5 000 : de 15 000 proposées, il n'en reste plus que 10 200. Après ce premier tri, les commission scientifiques (CSI) sont également appelées à donner leur avis. En 2017, 10 % seulement de l'offre a pu être évaluée, donnant lieu en son sein au rejet de 53 % des actions. Lors de la présentation de ses vœux, la directrice générale de l'agence, Michèle Lenoir-Salfaty, a bien précisé que ces contrôles n'avaient pas le but ultime de sanctionner, mais à l'inverse d'aider les organismes à mieux structurer leur offre, en tendant vers plus de qualité. En mars, un nouveau type de contrôle sera mis en place, par les utilisateurs eux-mêmes, appelés à se prononcer en ligne sur les éventuels problèmes rencontrés lors de leur formation, qu'il s'agisse de la qualité des intervenants, de la durée (conforme ou non), de la formation, son contenu voire d'éventuelles dérives sectaires. [Avec Hospimedia.fr]
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