Un test PCR n’est plus obligatoire pour confirmer un antigénique positif Afin de relâcher la pression qui pèse entre autres sur les laboratoires au regard de la circulation virale intense, le Gouvernement a décidé de faire évoluer les règles pour les Français testés positifs. S’il était jusqu’ici nécessaire de confirmer un autotest ou un antigénique positif par un RT-PCR, cela n’est désormais plus nécessaire. Une information qui avait été délivrée aux professionnels de santé via un DGS-Urgent envoyé le 2 janvier détaillant les nouvelles règles d'isolement pour les positifs et cas contacts... mais qui était jusqu’ici passée inaperçue. Toujours plus de 200.000 cas hier Pour la journée de jeudi, 261.481 nouveaux cas ont été enregistrés. C'est moins que la veille (332.252), mais ces décalages quotidiens sont peu significatifs car ils peuvent être dus à des rattrapages statistiques. Pour lisser ces écarts, on calcule le nombre de nouveaux cas quotidiens observés en moyenne sur les sept derniers jours. Jeudi, il est passé au-dessus des 200.000 pour la première fois (204.662). Il avait dépassé la barre des 100.000 seulement huit jours auparavant, le 29 décembre. A l'hôpital, la vague continue de monter : 21.169 malades du Covid sont hospitalisés, dont 3.759 en soins critiques, contre respectivement 16.000 et 3.200 deux semaines auparavant. Près de 120.000 primo-injections de vaccin ont été faites en deux jours: plus de 53.000 jeudi, après plus de 66.000 mercredi (une première depuis le 1er octobre). Au total, plus de 53 millions de personnes ont reçu au moins une injection (soit 78,8% de la population totale) et près de 52 millions ont un schéma vaccinal complet (soit 77% de la population totale). Près de 27 millions de personnes ont reçu une dose de rappel. 9.202 classes fermées, le protocole scolaire assoupli Le nombre de classes fermées à cause de l'épidémie de Covid-19 a explosé cette semaine pour s'établir à 9.202, soit le plus haut niveau depuis le printemps 2021, a annoncé jeudi le ministère de l'Education nationale. C'est plus de trois fois supérieur au précédent chiffre, datant du 16 décembre, avant les vacances de Noël, qui était de 2.970 classes fermées. En avril dernier, avant la fermeture des écoles pour plusieurs semaines, le nombre de classes fermées était passé à plus de 11.000. Il était ensuite redescendu (à 5.110 fin mai). Selon un communiqué du ministère de l'Education, "à ce jour, on compte 28 structures scolaires fermées (20 écoles, 6 collèges et 2 lycées)". Concernant les contaminations, le ministère recense 47.453 cas confirmés déclarés d'élèves (contre 50.052 le 16 décembre) et 5.631 cas confirmés déclarés de personnels (contre 2.599 le 16 décembre). Le protocole sanitaire a néanmoins été légérement assoupli : les élèves n'auront plus à réaliser un nouveau parcours complet de dépistage(depuis la rentrée, ils doivent faire trois tests en quatre jours si un cas positif au Covid-19 est détecté dans une classe) si un nouveau cas positif apparaît dans leur classe dans un délai inférieur à sept jours après un premier cas
«L'objectif est d'avoir l'école ouverte au maximum, mais il faut voir à quelles conditions. On revient à l'école grâce au fait d'avoir un test négatif», Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale dans #LaMatinale pic.twitter.com/AWdE30JdV6
— CNEWS (@CNEWS) January 7, 2022
L'accord des deux parents désormais obligatoire pour vacciner les 5-11 ans L'accord des deux parents est désormais nécessaire pour faire vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19, a annoncé hier le ministère de la Santé lors de son point presse hebdomadaire. Jusqu'ici, l'accord d'un seul des deux parents était requis. Pour les 12-15 ans, seul l'accord d'un parent est obligatoire. Les adolescents de 16 ans et plus peuvent recevoir leur dose sans accord parental. Le Pr Alain Fischer a regretté ce vendredi sur LCI cette décision de passer à deux accords pour les 5-11 ans : "Je pense que c'est un peu malheureux, c'est un obstacle qui dramatise un peu cette notion de vaccination", a déclaré le "Monsieur vaccin" du Gouvernement.
#Vaccination des #enfants : "C'est malheureux", pour le @PrAlainFischer, que l'autorisation des parents soit nécessaire. "Cette notion dramatise" l'acte, pourtant "justifié : il y a 300 enfants de moins de 10 ans actuellement hospitalisés" #LesMatinsLCI | @EliMartichoux. pic.twitter.com/mselBw4JTy
— LCI (@LCI) January 7, 2022
La vaccination à ce public a été ouverte le 22 décembre dernier. A la date du 4 janvier, environ 67.000 enfants de 5 à 11 ans avaient pu recevoir une dose de vaccin Pfizer pédiatrique. Le ministère souhaite dynamiser encore plus la vaccination de ce public, notamment grâce à l'ouverture de lignes dédiés dans les centres de vaccination. A ce jour, 427 centres proposent la vaccination pour les enfants de 5 à 11 ans, contre une centaine au début de cette campagne. En ville, un peu de 200.000 doses de Pfizer pédiatrique ont été commandées depuis le début de la campagne. Le délai entre les deux premières injections du vaccin pour les enfants a par ailleurs été modifié : si l'intervalle de 21 jours reste "optimal", il est désormais possible de prendre rendez-vous de 18 à 24 jours entre la première et la deuxième dose. Plus gros cluster Covid en prison avec près de 180 cas La maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) compte 179 détenus positifs au Covid-19, a indiqué jeudi son directeur qui a procédé à un dépistage massif après la découverte de deux cas positifs le 22 décembre. Il s'agit du plus gros foyer actuel dans les prisons françaises où l'épidémie continue à progresser, selon la Chancellerie. Le 1er janvier, 202 détenus étaient positifs, a ajouté Michaël Merci. Un total de 28 cas sont par ailleurs dénombrés parmi les salariés, a précisé le ministère de la Justice. Toutes les activités collectives (bibliothèque, salle de sport) ont été supprimées, tout comme le travail aux ateliers. Les parloirs ont été supprimés pour les détenus positifs ou cas contact. Ils sont maintenus pour les autres, mais avec une paroi de plexiglas sur toute la hauteur. Au niveau national, 863 contaminations ont été détectées parmi les quelque 70.000 détenus, et 1.029 parmi le personnel (sur environ 40.000), selon des statistiques communiquées jeudi par le ministère, arrêtées au 4 janvier. Le précédent bilan communiqué le 27 décembre faisait état de...
370 détenus et 448 agents contaminés.
Les premières injections de Novavax pourraient être réalisées "début février", annonce le ministère Lors de son point presse hebdomadaire, le ministère de la Santé a indiqué que les premières injections du vaccin Nuvaxovid de l'américain Novavax, autorisé le 20 décembre dans l'UE, devraient arriver "début février" en France. Les premières livraisons sont attendues "fin janvier", mais "des signaux qui indiquent qu'il pourrait y avoir du retard". Son utilisation reste néanmoins conditionnée à l'avis de la Haute Autorité de santé, qui devrait se prononcer dans les prochains jours, précise-t-il. La France devrait recevoir au total 3,2 millions de doses de ce vaccin au cours du premier trimestre 2022. Une option a été posée pour 3,2 millions de doses supplémentaires au deuxième trimestre. L'Assemblée nationale adopte en première lecture le projet de loi instaurant le pass vaccinal Après trois jours de débats tumultueux, l'Assemblée nationale a adopté jeudi au petit matin en première lecture le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. Le texte a été validé par 214 voix contre 93, et 27 abstentions. Il doit désormais être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur que le Gouvernement voulait au 15 janvier mais qui devrait être repoussée. 335.000 nouvelles contaminations mercredi, 66.000 primovaccinés de plus Plus de 330.000 cas de Covid-19 (332.252) ont été dépistés en 24 heures mercredi, pulvérisant le précédent record établi la veille, indiquait hier soir Santé publique France dans son bulletin quotidien. C'est 22% de plus que les 272.000 cas enregistrés mardi. Sur les sept derniers jours, la moyenne tutoie désormais les 200.000 dépistages positifs. Cette déferlante maintient la pression sur les hôpitaux, qui ont admis 2.483 nouveaux malades du Covid mercredi, dont 396 en soins critiques. Des entrées toujours plus nombreuses que les sorties, puisque 20.688 patients infectés sont à présent pris en charge (+502) dont 3.695 en soins critiques (+30). Les établissements de santé ont dans le même temps dénombré 246 décès, portant le bilan humain du virus à 124.809 morts. Cette dégradation sanitaire s'accompagne d'un rebond des injections de premières doses: plus de 66.000 ont été inoculées en 24 heures selon la Direction générale de la santé (DGS), un niveau qui n'avait plus été atteint depuis le 1er octobre, souligne Olivier Véran dans un tweet. Au total, 78,7% des Français ont reçu au moins une dose (53.070.067 personnes) et 76,9% sont complètement vaccinés (51.876.544).
Record quotidien des primo-injections depuis le 1er octobre.
— Olivier Véran (@olivierveran) January 5, 2022
66 000 Français ont fait le choix du vaccin depuis hier soir.
66 000 Français qui font le choix de se protéger face aux formes graves du Covid.
On continue !
Des masques chirurgicaux seront distribués aux enseignants "Avec le ministre de l'Education nationale nous avons décidé d'ici la fin de ce mois de fournir à tous les personnels enseignants des masques chirurgicaux", a déclaré le chef du Gouvernement, Jean Castex, ce jeudi sur BFMTV/RMC. Jusqu'à présent, ces personnels avaient reçu de leur administration des masques en tissu. Le ministre Jean-Michel Blanquer a indiqué lundi au Parisien
en avoir fourni 160 millions depuis le début de la pandémie. Mais face à la propagation rapide du variant Omicron, un débat est né sur l'extension, aux fonctionnaires comme pour toute la population, du port du masque FFP2, plus filtrant. Mais Jean-Michel Blanquer a évacué la possibilité d'en distribuer aux enseignants car "il est très difficile de faire cours avec". Interrogé sur une généralisation du FFP2, Jean Castex a indiqué avoir "ressaisi le Haut conseil de la santé publique qui devra nous rendre son avis vendredi". "S'il nous dit de faire évoluer cette doctrine, nous ferons évoluer cette doctrine." 7% d'enseignants absents et un pic attendu à 15%, selon Blanquer Quelque 7% d'enseignants (d'écoles, collèges/lycées) sont actuellement absents dans les établissements scolaires, durement touchés par l'épidémie de Covid-19, a indiqué ce mercredi au Sénat le ministre de l'Education nationale, alors que la rentrée scolaire s'effectue depuis lundi sous tension. Les chiffres avancés par le conseil scientifique fin décembre "parlent de 30%" d'absents, "en additionnant les cas de malades et les cas contact", ce qui "n'est pas du tout le même sujet", a indiqué le ministre. Les règles d'isolement ont depuis été allégées, et les enseignants cas contact "font la rentrée s'ils sont vaccinés après avoir fait un test". "Il est impossible de dire quel sera le pic d'absences, mais il ne devrait pas dépasser normalement 15%", a-t-il souligné. "En tout cas, nous déployons actuellement des moyens pour aller au-delà du 9% de moyens de remplacement, et aller en effet vers 12-15%" grâce au recrutement de contractuels et de vacataires. Avec 7% d'absents actuellement, "nous sommes en ce moment en mesure de remplacer, avec bien entendu des exceptions, il y en a, je le reconnais. Mais nous sommes en situation d'avoir cette politique de l'école ouverte, qui...
correspond au désir de tous".
64 enfants en réanimation en France "Il y a ce soir 64 enfants hospitalisés en réanimation pédiatrique pour un covid grave, c'est deux fois plus que le maximum enregistré en novembre ou décembre avec 30 enfants un jour donné", a déclaré Olivier Véran au cours du débat sur le projet de loi instaurant le pass vaccinal. Répondant à de nombreuses questions de députés sur les chiffres de la pandémie concernant les enfants, il a souligné que depuis le début de la crise sanitaire 28 décès de mineurs avaient été enregistrés - 13 de 0 à 9 ans et 15 de 10 à 18 ans -. Trois de ces décès sont "imputables formellement" au covid, les 25 autres ayant "un lien potentiel mais qui n'est pas avéré" avec le covid, a indiqué le ministre. Record de 270.000 cas de Covid La pression due à la cinquième vague de Covid-19, portée par le variant Omicron, se poursuit dans les hôpitaux avec près de 3.000 nouvelles admissions en 24 heures, alors que la France a enregistré mardi un nouveau record de contaminations. Un total de 271.686 cas de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures, selon les chiffres publiés par Santé Publique France. Le dernier record remonte à fin décembre, avec un peu plus de 230.000 nouveaux cas en une journée. Edouard Philippe pour la vaccination obligatoire L'ancien Premier ministre Édouard Philippe "partage comme une bonne majorité de Français l'idée" d'Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, qui a déclenché une polémique, mais s'est prononcé mercredi en faveur de la vaccination obligatoire. "Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie", affirme le chef de l'État dans un entretien au Parisien publié mardi, enflammant de nouveau les débats sur le pass vaccinal à l'Assemblée jusqu'à une nouvelle suspension de l'examen du texte. Opposants de gauche comme de droite dénoncent des "insultes" qui "divisent" les Français. "L'idée, c'est que le président de la République, comme à mon avis beaucoup de Français, souhaiterait que tous ceux qui ont un schéma vaccinal complet ne subissent pas les contraintes et le contrecoup dû au fait qu'entre 8 et 10% de la population française refuse de se faire vacciner", a expliqué sur France 2 le maire du Havre. L'état d'urgence sanitaire décrété en Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélémy Le Gouvernement a décrété l'état d'urgence sanitaire en Guadeloupe, Guyane, à Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, territoires d'Outre-mer où "sous l'effet du variant Omicron, la circulation de la Covid-19 connait une augmentation onsidérable", selon un décret présenté mercredi en Conseil des ministres. Le décret affirme que "compte tenu des capacités hospitalières de ces territoires et de la couverture vaccinale de leur population, la vague épidémique actuelle de Covid-19 constitue une catastrophe sanitaire mettant en péril (...) la santé de la population". La Réunion et la Martinique sont placées en état 'urgence sanitaire depuis le 27 décembre. En Guadeloupe par exemple, au 4 janvier, le taux d'incidence, indicateur qui sert à mesurer la circulation de l'épidémie, est de 1.820, en hausse de 549% sur les sept derniers jours, selon le décret. Pass vaccinal: la Défenseure des droits exprime ses "inquiétudes" La Défenseure des droits Claire Hédon a exprimé mardi ses "inquiétudes" liées au projet de loi instaurant un pass vaccinal, se disant "particulièrement préoccupée" par l'effet du projet sur les mineurs. "La question de la nécessité et de la proportionnalité du passe vaccinal se pose à la lumière des données et connaissances disponibles à ce jour qui montrent que si la vaccination protège de façon très significative contre les formes graves de la maladie, son efficacité contre la contagiosité des personnes vaccinées mais infectées semble en revanche plus réduite", estime Claire Hédon dans un avis publié mardi. 6 milliards d'euros : la facture des tests liés de dépistage du Covid-19 Le gouvernement table sur une facture des tests de dépistage du Covid-19 à 6 milliards d'euros pour 2021, a affirmé le ministre du Budget Olivier Dussopt mardi, en hausse en raison d'un recours massif aux dépistages en décembre."En 2021 nous avions estimé que la campagne de tests coûterait 5,2 milliards d'euros, je pense qu'elle coûtera plutôt 6 milliards à la fin", a détaillé Olivier Dussopt sur BFM Business. La faute notamment à un mois de décembre particulièrement gourmand en dépistages PCR et antigéniques, avec l'émergence du variant Omicron avant les fêtes de fin d'année. Trente millions de dépistages ont été réalisés sur le seul mois de décembre, soit un septième du total des tests depuis le début de la pandémie, a précisé le ministre. Près de 200.000 faux pass sanitaires recensés par le ministère de l'Intérieur Les forces de l'ordre ont mis au jour "192.483 faux pass sanitaires au 30 décembre", selon un nouveau bilan communiqué mardi par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Le ministre, qui s'exprimait lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, a ajouté que "435" enquêtes avaient été ouvertes par la justice. Il a indiqué en outre que les forces de l'ordre avaient procédé au 30 décembre à "1.919 verbalisations" concernant le fait de prêter son pass sanitaire à une tierce personne. Le Conseil français du culte musulman incite à la vaccination Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a recommandé mardi aux imams la mise en place de mesures de prévention contre le Covid-19 et aux fidèles non encore vaccinés de ne pas fréquenter les mosquées. Le CFCM incite, dans un communiqué, les fidèles n'ayant pas de schéma vaccinal complet "à le faire dès que possible. "En attendant, il est leur recommandé de ne pas se rendre à la mosquée". L'instance de représentation appelle à également à "adopter scrupuleusement les gestes barrières". Il s'agit d'"une responsabilité collective qui nous permet de veiller ensemble à ce que les cérémonies religieuses ne participent pas à la propagation de la pandémie", explique le CFCM. Les grandes surfaces ont vendu "entre 1,5 et 2 millions" d'autotests du 28 décembre au 2 janvier Les enseignes de la grande distribution ont vendu "entre 1,5 et 2 millions" d'autotests de dépistage du Covid-19 entre le 28 décembre et le 2 janvier, selon l'entreprise d'analyse de données IRI, citée par le média spécialiste du secteur LSA. Près de 500.000 boîtes d'autotests, qui peuvent contenir un ou plusieurs autotests, ont été écoulées en quatre jours de vente, les 28, 29, 30 décembre 2021 et 2 janvier 2022, selon IRI, soit un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros et "entre 1,5 et 2 millions d'autotests" vendus, indique Emily Mayer, de l'IRI. La vente d'autotests pour dépister le Covid-19 a été autorisée hors pharmacies "à titre exceptionnel et jusqu'au 31 janvier 2022" par le gouvernement pour faire face à l'explosion de la demande dans le contexte de la cinquième vague de Covid-19.
Les enfants des soignants seront accueillis à l'école en cas de fermeture de classe En cas de fermeture de classe en raison de contaminations par le Covid, "nous avons prévu un accueil partout en France (...) des enfants de soignants pour faire en sorte que les soignants puissent continuer à travailler", a indiqué le porte-parole du Gouvernement ce mardi matin sur France Inter, précisant que la liste détaillée des professions de santé concernées serait communiquée "dans la journée". Les élèves ont retrouvé leurs classes ce lundi sous le même protocole sanitaire: le niveau 3 (sur 4) est maintenu dans les écoles élémentaires, tout comme le niveau 2 dans les collèges et lycées, afin de réduire le brassage entre les classes et les niveaux. En revanche, il n'y a plus de fermeture de classe dès que l'on atteint 3 cas, mais seulement "en fonction de la situation" et "en présence par exemple d'un très grand nombre de cas", selon le ministère. Deuxième évolution: le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a décidé de soumettre désormais les élèves à 3 tests en 4 jours s'il y a un positif dans la classe. L'examen du projet de loi sur le pass vaccinal à l'Assemblée reprendra ce soir L'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal a fait l'objet d'une suspension surprise par l'Assemblée hier soir, une majorité de députés ayant voté à main levée contre la poursuite des débats après minuit. Cette décision rarissime avait provoqué la joie bruyante des députés de l'opposition, en particulier sur les bancs LR tandis que la majorité interpellait la présidente de la séance, Annie Genevard, à l'image du président des députés LREM, Chistophe Castaner et du ministre de la Santé. Olivier Véran avait préalablement sollicité l'accord de l'hémicycle pour poursuivre les débats après l'heure normale de clôture de l'Assemblée prévue à minuit. "On va tout faire pour tenir au plus près le calendrier qui était prévu", insistait ce matin sur France Inter le porte-parole du Gouvernement, qui visait jusque-là une entrée en vigueur au 15 janvier. Finalement, des sources parlementaires ont assuré à l'AFP que les débats sur ce pass se poursuivront ce mardi soir, et, si nécessaire, mercredi après-midi. Six jours après son frère jumeau, Igor Bogdanoff est mort du Covid Six jours après son frère Grichka, Igor Bogdanoff a succombé au Covid-19 ce lundi. Les célèbres jumeaux connus pour leurs émissions de télévision futuristes - notamment Temps X - et leurs livres de vulgarisation scientifique étaient hospitalisés depuis le 15 décembre dans le service de réa de l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris, après avoir contracté la maladie. Agés de 72 ans, les deux frères n’étaient vaccinés. La pression s'accentue toujours plus sur l'hôpital Les services de soins ont continué à accueillir un nombre croissant de malades, avec 19.606 patients hospitalisés lundi (contre 19.043 dimanche) et 2.160 nouvelles admissions en 24 heures. La hausse sur sept jours, qui lisse les effets de seuil, se confirme avec 9.323 hospitalisations en une semaine, contre 7.413 lundi dernier. Les services de réanimation soignent actuellement 3.654 malades, avec 352 admissions en 24 heures. Sur sept jours, ils en ont accueilli 1.817, contre 1.747 lundi dernier. Si le nombre de malades traités en sons critiques (3.654) reste loin du pic de la première vague (plus de 7.000, en 2020) ou de celui de la troisième (6.001, en 2021), il risque de tutoyer à brève échéance celui de la deuxième vague (4.903, en 2020). En 24 heures, les hôpitaux ont enregistré 272 décès, le chiffre le plus élevé depuis le début de la 5e vague en octobre. Au total, la maladie a emporté 124.212 personnes. La virulence de la cinquième vague est par ailleurs confirmée avec, sur sept jours, une moyenne quotidienne de plus de 167.000 personnes testées positives. On en comptait, toujours en moyenne quotidienne sur sept jours, un peu plus de 72.000 lundi dernier. Sur 24 heures, on a enregistré 67.481 nouveaux cas, selon les chiffres de SpF. Le taux de positivité (sur les sept derniers jours consolidés à J-3), qui mesure la proportion de résultats positifs sur celui du nombre de personnes testées, est stable à 15,8%. Il était de 8,2% lundi dernier. Depuis le début de la campagne de vaccination, 76,8% des Français sont complètement vaccinés (51.793.535 personnes), et 78,5% ont reçu au moins une injection (52.956.980 personnes), selon la Direction générale de la santé. Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand positif au Covid Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a été testé positif au Covid-19 lundi et s'est placé à l'isolement comme plusieurs responsables politiques, a indiqué la présidence dans un communiqué. Le député LREM du Finistère, qui possède un schéma vaccinal complet, présente "des symptômes légers depuis (dimanche) soir". Il "continuera à distance à exercer ses responsabilités" et "a demandé au vice-président David Habib de présider (mardi) la séance des questions au Gouvernement". Hors Palais Bourbon, plusieurs ministres ont annoncé ces derniers jours être touchés: Barbara Pompili (Transition écologique) le 27 décembre, Emmanuelle Wargon (Logement) le 31 décembre, Elisabeth Moreno (Egalité femmes-hommes) ce lundi...
"Un mois de janvier difficile à l'hôpital", prévient Véran
Le mois de janvier va être "difficile à l'hôpital", compte tenu de l'épidémie de Covid-19 et des "autres pathologies", a averti ce lundi sur France Inter le ministre de la Santé, Olivier Véran, disant ne pas voir pour le moment "de ralentissement" du variant Omicron. "Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d'hospitalisation conventionnels", a-t-il mis en garde. "Omicron est moins dangereux" et "provoque moins de détresse respiratoire aiguë, et les besoins de lits en réanimation sont moins importants qu'avec les variants précédents", mais il peut provoquer "des besoins en oxygène de trois, quatre jours et donc on s'attend à un afflux de malades dans les lits d'hospitalisation conventionnelle", a expliqué le ministre. "La grippe a commencé, les gastroentérites sont là. Les autres pathologies, les autres personnes qui ont des maladies chroniques ont besoin d'être soignées. Sur 400.000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux aujourd'hui, 20.000 sont déjà occupés par des patients Covid avant même l'impact de la vague Omicron", a déclaré le ministre. "On va passer un mois de janvier difficile à l'hôpital. Les soignants qui sont à pied d'oeuvre" et "qui n'ont pas pris de vacances, le savent", a-t-il poursuivi. Compte tenu de la forte contagiosité d'Omicron et de la vaccination, "c'est peut-être, peut-être - encore une fois, tout est dans le peut-être - la dernière des vagues", a-t-il estimé. Délai réduit à 4 mois pour le rappel à partir du 15 février, annonce Véran
Le délai pour faire sa dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 va être réduit, à partir du 15 février, à quatre mois maximum au lieu de sept pour pouvoir conserver un pass sanitaire valide, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. La règle actuellement en vigueur est qu'à partir du 15 janvier, le pass sanitaire devient inactif au bout de sept mois en l'absence de dose de rappel, souvent appelée troisième dose. "A partir du 15 février, il faudra l'effectuer quatre mois - et non plus sept après sa deuxième dose pour avoir un schéma vaccinal complet", a indiqué le ministre au Journal de Dimanche. Il a rappelé qu'"une infection équivaudra toujours à une injection. Cela veut dire qu'une personne qui a ses deux doses, n'a pas encore fait son rappel mais a été récemment contaminée par le virus répond aux conditions posées". Le pic épidémique "devrait culminer mi-janvier"
Le pic du nombre de cas de Covid-19 "devrait culminer mi-janvier", a indiqué au Journal du Dimanche l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, qui s'est dit confiant qu'"à terme", ce virus "rejoindra les autres coronavirus saisonniers". "Le pic du nombre de cas devrait culminer mi-janvier ; le pic hospitalier pourrait avoir lieu une semaine plus tard (...) l'Île-de-France sera la première touchée", a indiqué le membre du Conseil scientifique, alors que le variant Omicron est désormais majoritaire en France. Dans "un hôpital déjà très éprouvé par 22 mois de crise sanitaire", il dit s'attendre "à un immense défi logistique et organisationnel". L'épidémiologiste a toutefois indiqué que "le recours accru au télétravail va jouer un rôle important" pour réduire le niveau de ce pic, de même que "les efforts d'aération ou de ventilation" des classes et des cantines. Il a préconisé de cesser pour l'heure les cours de gym et les chorales en intérieur. Le pic aura "une durée limitée" car les patients atteints de ce variant ont un besoin moindre de ventilation mécanique et séjournent moins longtemps à l'hôpital, selon le Pr Fontanet.
La pression hospitalière ne faiblit pas
La pression hospitalière due au Covid-19 a continué de progresser ces dernières 24 heures, avec plus de 19.000 patients hospitalisés dont plus de 3.500 cas graves en soins critiques, selon les chiffres publiés dimanche par Santé publique France. En ce début d'année 2022, les hôpitaux français accueillent au total 19.043 malades du Covid, contre 18.811 la veille. En 24 heures, ils ont admis 652 nouveaux patients, un chiffre en recul par rapport aux deux jours précédents (1.102 samedi et 1.928 la veille du Nouvel An). Les services de soins critiques, qui traitent les formes les plus graves de la maladie, prennent en charge 3.572 patients (3.560 samedi), dont 101 nouvelles admissions. Pour l'heure, les autorités ignorent quel sera l'impact sur les hospitalisations de la flambée des infections due au nouveau variant Omicron, très contagieux. "Il y a quinze jours à trois semaines de décalage" entre les contaminations et les hospitalisations, a rappelé dimanche l'infectiologique Eric Caumes. Du côté des contaminations, les chiffres de ce dimanche (58.432) ne sont pas significatifs, peu de personnes se faisant tester le week-end, qui plus est un 1er janvier férié. Mais en moyenne sur les sept derniers jours, ce sont plus de 160.000 personnes qui ont été contaminées, soit plus du double qu'il y a une semaine. Mercredi et jeudi, le nombre de cas a dépassé les 200.000 par jour dans le pays, un record. Et le taux de positivité, qui rapporte le nombre de cas à celui des tests, grimpe, à 15,8% (contre 8% il y une semaine). En 24 heures, 91 personnes ont été emportées par le Covid, portant le bilan total à 123.942 morts depuis le début de l'épidémie.
Macron annonce des "semaines difficiles" mais "de vraies raisons d'espérer" avec le vaccin
Emmanuel Macron a averti vendredi, lors de ses voeux pour 2022, que "les semaines à venir seront difficiles" mais qu'il y avait "de vraies raisons d'espérer" grâce au vaccin et que "2022 serait peut être l'année de sortie de l'épidémie". Grâce au vaccin, "nous pourrons ainsi surmonter cette vague", a-t-il ajouté, en promettant de "tout faire pour préserver l'activité du pays" et "éviter de prendre des restrictions qui pèsent sur notre liberté". Guadeloupe : les cas de Covid-19 multipliés par quatre en quatre jours
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a été multiplié par quatre en quatre jours en Guadeloupe, un taux "très au dessus du seuil d'alerte", ont annoncé vendredi l'Agence régionale de santé (ARS) et la préfecture. Au 31 décembre, le nombre de nouveaux cas cumulés sur quatre jours est de 2.191 (contre 543 cas sur 7 jours la semaine dernière), pour 18.300 personnes testées. Les 10-19 ans et les 20-39 ans représentent 65% de ces nouveaux cas. Le glissement vers les tranches d'âge plus âgées est en cours, détaille un communiqué. "Le taux de positivité est de 10,4%, et le taux d'incidence est de 634 /100.000 habitants sur les 7 derniers jours glissants. Ces taux sont en très nette hausse, et désormais les taux sont passés en quelques jours très au-dessus du seuil d'alerte. La diffusion du virus est exponentielle", s'alarme le texte.Le variant Omicron est présent dans 46% des prélèvements en Guadeloupe (67% des prélèvements à Saint-Martin et 88% des prélèvements à Saint-Barthélemy). Actuellement 11, "clusters" sont en cours de suivi en Guadeloupe et dans les Îles du Nord (établissement scolaire, hôtels, discothèque, bar, fêtes privées), selon la même source. 100 millions de cas en Europe, flambée des contamination
Epicentre actuel de la pandémie de Covid-19, l'Europe a dépassé le cap des 100 millions de cas recensés depuis la découverte du virus en décembre 2019, soit plus du tiers du total des contaminations dans le monde, selon un comptage de l'AFP arrêté samedi à 18h45 GMT. Les 100.074.753 contaminations recensées dans la région européenne (52 pays et territoires allant de la côte Atlantique jusqu'à l'Azerbaïdjan et à la Russie) représentent plus du tiers des 288.279.803 cas détectés dans le monde depuis le début de la pandémie. Avec plus de 4,9 millions de contaminations enregistrées ces sept derniers jours, (59% de plus que la semaine précédente), la région fait actuellement face à des niveaux de contaminations inédits. Les dix pays, hors micro-états, avec l'incidence (nombre de cas sur sept jours pour 100.000 habitants) la plus élevée dans le monde se situent tous en Europe, à commencer par le Danemark (incidence de 2.045), Chypre (1.969) et l'Irlande (1.964). Parmi les 52 pays et territoires qui constituent la région Europe, 17 d'entre eux ont battu ces derniers jours leur record de cas détectés en une semaine.
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