Premières Assises nationales du don d’organes : des propositions pour faire évoluer le système actuel
A l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes (17 octobre) et au terme du 3ème Plan Greffe, les différents acteurs de ce domaine réunis sous le collectif Greffes+ formé d’associations, fédérations et fondation, en partenariat avec la Fondation de l’Académie de médecine, ont décidé de se mobiliser pour trouver des solutions pour lever les obstacles au prélèvement et à la greffe. Ils ont lancé les premières Assises nationales du don d’organes (Ando), qui ont eu lieu le 14 octobre à l’Académie nationale de médecine.
Pour le Pr Bernard Charpentier, président de l’Académie nationale de médecine, Professeur émérite à la Faculté de médecine Paris-Saclay et ex-chef du Service de néphrologie, dialyse, transplantations du CHU de Bicêtre, "ces Assises constituent une formidable occasion de mobiliser notre société pour poser ensemble les fondements d’une organisation et d’une culture nouvelle autour du don et de la greffe d’organes. Les enjeux sont cruciaux au regard du potentiel de développement du don d’organes dans notre pays. Les recommandations proposées par les associations pour la première fois réunies au sein d’un collectif et avec l’appui des professionnels permettront une réelle avancée".
A l’occasion de ces Assises, en effet, ont été présentées des propositions, issues de plusieurs mois de concertation, qui ont été retranscrites au sein d’un manifeste intitulé "Plus de prélèvements pour plus de greffes." 19 propositions phares ont été formulées autour de 5 axes majeurs :
- Engager une réforme de la gouvernance du don d’organes et de la greffe (création d'une autorité placée sous la responsabilité du ministre de la Santé, d’un comité de suivi interacteurs,…)
- Accompagner les équipes de prélèvement en perfectionnant leur organisation et leur attractivité (valoriser les formations et les carrières, optimiser l’organisation du prélèvement, réduire les réticences des proches, …)
- Définir les conditions optimales de recours et de suivi de la greffe (optimiser l’accès à la liste, assurer la qualité et la sécurité des transplantations, standardiser les protocoles de suivi,…)
- Développer le don du vivant (simplifier les démarches, renforcer la formation, reconnaitre le don, …)
- Instaurer une culture du don dans notre société, partenariat (ruban vert, information en milieu scolaire et universitaire…)
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