Selon le texte d’une ordonnance présentée en Conseil des ministres, ce mercredi 1er avril, les médecins du travail vont être autorisés à le faire “en cas d’infection ou de suspicion d’infection” au nouveau coronavirus. Ils pourront également "procéder à des tests de dépistage", a précisé l'entourage de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. A terme, "l'objectif est d'associer les services de santé au travail à une politique de tests plus massifs dans une perspective de sortie de confinement", a-t-il été précisé. Cela se fera sous la direction, selon un protocole défini, notamment, par le ministère de la Santé. Interrogé sur les équipements de protection des médecins ou infirmiers de ces services, l'entourage de Muriel Pénicaud a répondu qu'il "ne savait pas le dire à ce stade" alors que la France connaît une pénurie de masques et en a commandé des millions.
Par ailleurs, ces services de santé au travail, qui comptent environ 12.000 personnes,, seront "recentrés" sur "les messages de prévention" afin de lutter contre le Covid-19, et sur l'application des guides de bonne pratique" des différents métiers. Ils pourront aussi "suspendre certaines visites médicales obligatoires" et "privilégier les visites d'embauche et celles des personnes affectées à des postes à risque" notamment. Selon le texte de l'ordonnance, ils seront aussi chargés de "l'accompagnement des entreprises amenées, par l'effet de la crise sanitaire, à accroître ou adapter leur activité", et ce dans un délai fixé au 31 août 2020.
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